Rhône: mesures de sécurité et restrictions de circulation pour la finale du Mondial de football

Des violences avaient éclaté à Lyon en marge des célébrations de la victoire des Bleus ce mercredi en demi-finale de la compétition.

La fête avait été gâchée ce mercredi par des incidents. La préfecture du Rhône a de nouveau pris des mesures préventives en vue de la finale de la Coupe du monde de football, qui opposera ce dimanche à 16 heures les équipes de France et d'Argentine.

Il sera interdit entre 17h45 et minuit, au sein de la métropole de Lyon mais aussi dans l'ensemble du département du Rhône, de consommer de l'alcool en réunion sur la voie publique. La vente d'alcool à emporter, la détention et l'usage de feux d'artifices et pétards, ainsi que la détention ou le transport de carburant dans des récipients prévus à cet effet sont également prohibés.

Restrictions de circulation

À Lyon, la circulation sera modifiée à partir de 16 heures, soit au coup d'envoi de la rencontre. Plusieurs voies ne seront pas accessibles aux véhicules, notamment dans les quartiers de la place Bellecour, de la Guillotière. Les sorties "Lyon-centre" sur la M6 et la M7 seront fermées. La préfecture invite les automobilistes à éviter le secteur.

Restrictions de circulation Lyon 17 et 18 décembre © Préfecture de Lyon

"Le préfet appelle au sens des responsabilités individuelles pour que les festivités liées au match se déroulent dans le respect de l’ordre public et des valeurs du sport", écrit la préfecture dans un communiqué.

Ce mercredi, après la demi-finale remportée par l'équipe de France, la place Bellecour avait été le théâtre de violences en marge des célébrations. À Lyon, comme à Paris et Nice, ont été identifiés des membres de l'extrême droite. Quatre militants présumés issus de l'ultra droite lyonnaise ont été mis en examen et déférés devant le parquet pour des faits de "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations, de participation à un attroupement avec arme et/ou visage dissimulé".

Sarah Boumghar