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Rhône: l'ANSM suspend l'activité de l’Institut Georges Lopez après des "manquements graves"

L'entrée du siège de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le 17 octobre 2017 à Paris (photo d'illustration).

L'entrée du siège de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le 17 octobre 2017 à Paris (photo d'illustration). - ALAIN JOCARD / AFP

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a sanctionné ce jeudi 13 mars l'Institut Georges Lopez (IGL). Des lots de Celsior sont rappelés.

Un fabricant rhodanien sanctionné. Ce jeudi 13 mars, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé avoir pris "une décision de police sanitaire" contre le site de fabrication de l'Institut Georges Lopez (IGL) situé dans le Rhône à Lissieu, après des "manquements graves".

"Cette décision fait suite à des non-conformités et manquements graves aux règles de bonnes pratiques de fabrication des médicaments de la part d’IGL, qui font courir un risque élevé de contamination microbiologique du médicament Celsior. À ce stade, aucune déclaration en lien avec ce risque n'a été rapportée avec ces lots", stipule l'ANSM, dans un communiqué de presse.

Des lots de Celsior rappelés

En conséquence, l'agence suspend l'autorisation d'ouverture de son établissement pharmaceutique, "jusqu'à sa mise en conformité avec les bonnes pratiques de fabrication des médicaments".

Elle annonce aussi que quatre lots de Celsior, utilisé pour la conservation d'organes thoraciques et abdominaux lors d'une transplantation, fabriqués et actuellement sur le marché sont rappelés.

Pour remplacer ces lots de Celsior, l'ANSM préconise des alternatives telles que le médicament Perisoc pour la transplantation cardiaque ou encore le dispositif médical PefadexPlus pour la transplantation pulmonaire.

Solenne Bertrand