Prisons attaquées: un détenu de Saint-Quentin-Fallavier parmi les suspects interpellés

Un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) a été interpellé ce lundi 28 avril. Il est soupçonné d'avoir un lien avec les attaques menées contre des prisons et des agents pénitentiaires ces dernières semaines.

Un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) a été interpellé ce lundi 28 avril dans le cadre d'un vaste coup de filet lié aux attaques de prisons ces dernières semaines en France, a appris BFMTV. Le détenu est suspecté d'avoir joué un rôle dans le mouvement dit "DDPF".

Au moins une vingtaine d'interpellations ont eu lieu dans la matinée aux quatre coins du pays, nous rapporte une source proche de l'enquête, confirmant une information de Paris Match. Certains étant déjà en prison, ils ont été extraits de leur cellule. Ils auraient piloté les attaques à distance, en créant notamment des groupes sur les réseaux sociaux (Télégram, snapchat...). D'après plusieurs sources à BFMTV, ils y proposaient souvent une somme d'argent pour, par exemple, brûler la voiture d'un surveillant ou tirer à l'arme de guerre sur une prison.

Des personnels pénitentiaires ciblés

En Isère, à Villefontaine, deux cocktails molotov avaient été lancés en direction de deux maisons individuelles dans un lotissement dans lequel résident plusieurs agents pénitentiaires, le 21 avril dernier.

Des tirs par arme à feu ont ciblé ces mêmes habitations, et des tags "DDPF" ont été apposés à plusieurs endroits. Le parquet national antiterroriste s'était saisi des faits.

Le 23 avril, François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau s'étaient rendus à la prison de Saint-Quentin-Fallavier. Ils avaient affirmé leur "soutien" aux personnels pénitentiaires.

Arthur Blet