Où est passé le panda roux du zoo de Saint-Martin-la-Plaine?

Il n'en n'est pas à son coup d'essai. Un panda roux s'est échappé il y a une dizaine de jours du zoo de Saint-Martin-la-Plaine, dans la Loire. Aperçu pour la dernière fois dans la nuit de samedi à dimanche derniers au boulodrome de la commune, les pompiers, secondés par des policiers de Saint-Chamond, n'ont pas réussi à capturer le fugueur récidiviste. Il reste pour le moment introuvable.
"C'est le roi de l'évasion"
"Il nous crée des soucis", s'inquiète Pierre Thivillon, fondateur du parc zoologique de Saint-Martin-La-Plaine. Ce petit panda en est déjà à sa troisième ou quatrième évasion. "Notre panda est parti il y a dix jours. Ce n'est pas la première fois qu'il s'échappe et les autres fois, on l'a toujours rattrapé. Mais il est arrivé qu'on reste trois semaines sans avoir de ses nouvelles. Là il est parti, et évidemment on l'a complètement perdu de vue".
L'animal a réussi a déjouer les dispositifs de sécurité, à savoir des fils éléctrifiés, des parois lisses et des arbres protégés par du carbone pour éviter toute tentative d'escalade. "Il a quand même trouvé une technique que nous n'avons pas décelée", se désole Pierre Thivillon.
"Nous avons des pandas, je dirais, au moins depuis 10 ans. Nous en avons eu plein d'autres précédemment. On avait jamais eu ce souci. Alors lui, c'est le roi de l'évasion. Je me demande si nos confrères ne nous l'ont pas confié parce qu'il s'évadait de chez eux", plaisante-t-il.
Evasions à répétition
Si les habitants sont habitués aux évasions d'animaux, ils se préoccupent eux aussi du sort du petit mammifère. "Il y a eu une hyène, le même panda roux et surtout des kangourous. Mais ils ont tous été retrouvés et tout est rentré dans l'ordre", raconte la gérante du bar-tabac du village. "Il fait très chaud, il sait pas trop où il est donc c'est plus pour lui que c'est inquiétant", ajoute un riverain.
Malgré tout, il ne faut surtout pas essayer de le capturer, insiste le fondateur du parc zoologique.
"Si les gens l'ont près d'eux et peuvent l'enfermer quelque part, d'accord. Mais s'il est en pleine nature, ce n'est pas la peine de lui courir aux fesses. Il faut le laisser tranquille et attendre que des personnes du parc aillent à sa rencontre avec du matériel approprié. La camionette est prête", assure-t-il.
La semaine dernière, le parc zoologique avait déjà été confronté à une évasion. Cette fois, c'est un wallaby qui avait réussi à prendre la poudre d'escampette. Il avait finalement été retrouvé sain et sauf. En 2018, un autre wallaby s'était échappé du zoo pendant deux mois, avant d'être rattrapé dans les monts du lyonnais.