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"On va se battre": les agents de nettoyage de la gare de Lyon-Perrache entament leur septième semaine de grève

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Les agents de nettoyage espèrent rencontrer ce lundi après-midi les élus de la Métropole de Lyon pour obtenir une avancée dans le dossier.

Débuté le 10 octobre, le mouvement de grève des agents chargés du nettoyage de la gare de Perrache à Lyon entre dans sa septième semaine. Ce lundi après-midi, ils vont se mobiliser devant le siège de la Métropole de Lyon pour espérer rencontrer des élus, réunis en conseil extraordinaire et obtenir une avancée dans ce dossier.

22 emplois menacés

Les agents demandent à ce que leurs emplois soient préservés alors que la Métropole a décidé de confier le nettoyage de la gare à une autre société sous-traitante, qui fait de l'insertion sociale, à partir du 1er janvier 2023.

Une pétition, lancée par les grévistes pour demander la préservation de leurs emplois, a recueilli un millier de signatures et a été remise à la Métropole. Aucun élu écologiste de la majorité n'a depuis reçu les agents, selon nos confrères du Progrès. Une décision que les élus de gauche dénoncent.

22 agents exercent actuellement au sein de l'entreprise Arc-en-ciel Rhône-Alpes chargée du nettoyage de la gare de Perrache. Certains travaillent dans la gare depuis une trentaine d'années et se retrouveront au chômage à la suite des licenciements économiques effectifs au 1er janvier prochain.

"On va se battre jusqu'au bout parce qu'on sait qu'on va tout perdre le 1er janvier", avait témoigné la semaine dernière, au micro de BFM Lyon, Saber Barchouchi, délégué syndical FO.

"On défend une cause, on ne demande pas des primes ni d'augmentation de salaire. C'est juste le maintien de notre travail", poursuit-il. Les grévistes avaient reçu le soutien, à la fin octobre, de la députée insoumise du Val-de-Marne Rachel Kéké, ancienne femme de chambre gréviste de l'hôtel Ibis Batignolles.

Jade Theerlynck avec Amaury Tremblay