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Nouveau cimetière dans la Métropole de Lyon: Bruno Bernard abandonne Charly et relance les études de sites

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Après plusieurs mois de querelle avec le maire de Charly qui refusait l'installation d'un cimetière sur les terres de sa commune, le président de la Métropole a annoncé ce mercredi poursuivre ses recherches.

Soulagement pour le maire de Charly, cette commune du sud de Lyon. Le maire, Olivier Araujo (DVD), a appris ce mercredi que la Métropole de Lyon reprenait les études de sites pour dénicher un terrain susceptible d'accueillir le troisième cimetière du territoire, après ceux de Rillieux la Pape et de Bron, qui sera bientôt saturé.

"En accord avec le maire de Charly, Olivier ARAUJO, j’ai souhaité relancer les études des sites susceptibles d’accueillir ce futur équipement métropolitain. Face au besoin criant de places dans nos cimetières, il est indispensable que nous puissions lancer rapidement la construction d’un nouveau site, que nous souhaitons fortement paysagé. Mais ce projet doit s’élaborer dans un rapport étroit avec les territoires", a déclaré le président écologiste de la Métropole, Bruno Bernard, dans un communiqué de presse.

La fin de plusieurs mois de querelle entre la commune et la Métropole

Après plusieurs mois de querelle et une pétition, Olivier Araujo, n'a pas caché son soulagement de conserver ses 14 hectares de terres agricoles: "Je me réjouis de la décision prise par le Président de la Métropole de remettre à plat ce projet et de relancer les études des sites susceptibles d’accueillir un cimetière métropolitain. Nous avons fait le choix de porter conjointement un programme agricole fort", a-t-il réagi auprès de la Métropole.

Fin août, le maire de Charly dénonçait la "décision unilatérale et non concertée" de la Métropole de construire le troisième cimetière sur sa commune, alors que la mairie avait d'autres projets pour son terrain: "Après avoir attiré tout particulièrement son attention sur l’aspect démesuré d’une telle structure sur notre commune et l’absence d’infrastructures adéquates, j’ai abordé les diverses alternatives à ce projet et surtout, la richesse agricole actuelle et future des terrains choisis."

Louis Chahuneau