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Lyon: les groupes écologistes, socialistes et communistes apportent leur soutien à Grégory Doucet après sa garde à vue

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, sort après avoir été remis en liberté après plus de 10 heures d'interrogatoire dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics, à la préfecture de police de Lyon, le 9 avril 2025

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, sort après avoir été remis en liberté après plus de 10 heures d'interrogatoire dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics, à la préfecture de police de Lyon, le 9 avril 2025 - Olivier CHASSIGNOLE © 2019 AFP

Le maire écologiste de la ville de Lyon a été entendu en garde à vue dans le cadre d'une enquête financière sur des chargés de mission mercredi 9 avril.

Les groupes socialistes, écologistes et communistes apportent leur plein soutien à Grégory Doucet après sa garde à vue. Le maire écologiste de Lyon a été entendu dans le cadre d'une enquête financière sur des chargés de mission, ce mercredi 9 avril. Il a été libéré en fin de journée.

"La mise en place de chargés de mission thématiques à la ville de Lyon remonte à une trentaine d’années. Au début du mandat, la ville a fait évoluer l'organisation, dans les meilleurs délais malgré le contexte sanitaire, afin de clarifier les fonctions de ces agents administratifs", explique le communiqué, signé de douze élus communistes, écologistes et socialistes.

"Nous, représentant plus d’une centaine d’élu.es de la ville de Lyon, savons à quel point notre démocratie est fragile et à quel point l’exercice d’un mandat est exigeant. Comme de nombreuses autres personnes depuis mercredi, nous apportons notre plein soutien à Gregory Doucet", ont-ils également écrit.

"Ce qui m'importe, c'est d'avoir le fin mot de l'histoire"

À sa sortie de garde-à-vue, le maire avait déclaré: "Je me suis mis à la disposition de la justice, c'est normal. L'enquête va suivre son cours". Et de poursuivre: "Ce qui m'importe, c'est d'avoir le fin mot de l'histoire."

Georges Képénékian, ancien maire de Lyon (juillet 2017- novembre 2018) a également été auditionné ce mardi. Il a été convoqué dans le cadre de la même enquête sur les charges de missions et s’y est rendu sans avocat.

En septembre dernier, la municipalité lyonnaise a été ciblée par un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC), au sein duquel le rôle de chargés de mission travaillant sous l'égide de la ville est interrogé.

Dans ce rapport, la CRC reprochait à la mairie lyonnaise d'employer 36 collaborateurs politiques, contre une autorisation légale de 12. Ces 24 agents supplémentaires ont été regroupés au sein d'un pôle en 2021, d'après le quotidien local.

Maïwenn Furic et Alixan Lavorel