Lyon: les chauffagistes, en grève, rencontrent la municipalité ce lundi

Ils réclament une augmentation de salaire, une revalorisation de leur point d'indice ainsi que l'amélioration de leurs conditions de travail. Les chauffagistes de la Ville de Lyon sont toujours en grève, douze jours après le début de la mobilisation.
Une réunion est prévue ce lundi entre les agents des services techniques et l'exécutif municipal afin de trouver un accord.
"La mort du service technique public"
La majorité municipale a a nnoncé une revalorisation de 150 euros de la prime de fin d'année pour les agents chauffagistes et avance avoir revalorisé l'ensemble des salaires des agents de la Ville, dans au retour des vacances de la Toussaint. La température était descendue en dessous des 14°C réglementaires, seuil minimum fixé par la municipalité pour accueillir les enfants.
Il s'agit selon elle de la hausse la plus importante pour une collectivité. Insuffisant pour ces derniers, qui attendent des gestes supplémentaires de la municipalité.
"Nous demandons une revalorisation à hauteur de 200 euros par mois, sinon, on va assister à la mort du service technique public, parce qu'on arrive plus à attirer des compétences dans nos services et, à terme, c'est que les compétences actuelles finissent par fuir pour gagner du pouvoir d'achat", avait expliqué Mohamed Mehalli, électricien de maintenance à la Ville de Lyon, au micro de RMC.
Des réquisitions la semaine dernière
Un premier échange entre les deux parties a déjà eu lieu mardi dernier, alors que le chauffage n'avait pas été rallumé dans les bâtiments communaux et plus particulièrement dans les écoles et les crèches au retour des vacances de la Toussaint. La température était descendue en-dessous des 14°C réglementaires, seuil minimum fixé par la municipalité pour accueillir les enfants.
Grégory Doucet avait alors dénoncé une situation "inadmissible" qui faisait peser un "risque sérieux sur la santé des enfants" et avait menacé de prendre des sanctions disciplinaires.
Des agents de service gestion technique des bâtiments avaient été réquisitionnés par la mairie, qui se disait "dans l'obligation d'agir". Les chauffagistes avaient quant à eux accusé la Ville de vouloir casser la grève.