Lyon: au moins 1.200 manifestants réunis "contre l'extrême droite et toutes les formes de racisme"

La préfecture du Rhône a annoncé la présence de 1.200 personnes lors de la manifestation ce samedi 11 novembre "contre l'extrême droite et toutes les formes de racisme"
Tous se sont réunis place Bellecour à 15h45 à l'appel du collectif Fermons les locaux fascistes, regroupant plusieurs associations, syndicats et partis politiques tels que SOS Racisme, la CGT, l'UNEF ou encore la France insoumise.
Il s'agit d'une marche annuelle "contre toutes les formes de racisme", affirment les organisateurs.
Des chants antifascistes et en soutien aux Palestiniens
La manifestation s'est déroulée globalement dans le calme malgré quelques dégradations sur le parcours du cortège.
Trois députés insoumis étaient notamment présents dans la foule. Ils ont justifié l'absence de leur mouvement à la marche contre l'antisémitisme prévue dimanche et dans plusieurs villes de France, dont Lyon, par la présence annoncée du Rassemblement national à l'événement.
"Nous, on défile contre l'extrême droite, pas à côté de l'extrême droite", a expliqué à l'AFP Thomas Portes, député de Seine-Saint-Denis, venus avec ses collègues de région parisienne Carlos Martens Bilongo et Antoine Léaument.
"On est aussi ici pour manifester contre le racisme et contre l'antisémitisme", a-t-il ajouté.
Plusieurs chants antifascistes ont été entonnés comme "antisémites, islamophobes extrême droite hors de nos rues", mais également des paroles en soutien au peuple palestinien telles que "enfants de Gaza, enfants de Palestine: c'est l'humanité qu'on assassine".
Un rassemblement annuel qui raisonne aussi avec une hausse des actes antisémites, observée depuis un mois à Lyon. En octobre, 46 faits ont été signalés à la préfecture et six personnes ont été interpellées.
La marche se déroule également deux jours après la confirmation de la dissolution de "la Gale" (Groupe antifasciste Lyon et environs) par le Conseil d'État. L'institution a estimé que le mouvement était connu "pour ses actions violentes" et "ses appels à la haine" et à la violence à l'encontre des forces de l'ordre et des militants d'extrême droite.