"La meilleure solution": une manifestation pour demander des lignes de trains de nuit depuis Lyon

Une pétition a été lancée pour accélérer les choses et demander notamment la construction de 600 voitures de trains de nuit supplémentaires dès 2023. Près de 49.000 personnes l'ont signée.

Lyon dit "oui aux trains de nuit". Armés de leurs peluches et pyjamas, des manifestants se sont réunis ce vendredi 15 décembre devant la gare de Lyon-Perrache pour demander la réouverture de lignes de train de nuit au départ de la capitale des Gaules.

D'après le gouvernement, dix lignes de trains de nuit devraient être ouvertes d'ici 2030. Mais les départs se feraient depuis Paris, ce qui inquiète les personnes mobilisées ce vendredi. Pour ces dernières, l'essentiel serait de connecter Lyon à l'ouest du pays.

"Aujourd'hui, on voit que les lignes partent toutes de Paris alors qu'il y a des liaisons entre régions qui sont nécessaires. Si on n'a pas de trains de nuit, soit on prend sa voiture, soit on prend l'avion et c'est très polluant. C'est mauvais pour le climat", dénonce Luc Arbib, porte parole collectif Oui au train de nuit, à BFM Lyon.

Une pétition lancée

Le collectif est d'ailleurs soutenu par la métropole et la ville de Lyon. Valentin Lungenstrass, adjoint au maire en charge des mobilités, et Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole, étaient tous les deux présents à la manifestation ce vendredi matin.

"Pour faire des transversales Lyon-Nantes ou Lyon-Bordeaux, le train de nuit c'est la meilleure solution. Ce serait le meilleur investissement. Aujourd'hui, on est obligés de passer par Paris pour aller à Bordeaux ou à Nantes, ça fait beaucoup de kilomètres en plus donc beaucoup d'énergie en plus", déclare Jean-Charles Kohlhaas à BFM Lyon.

Pour défendre sa cause, le collectif Oui au train de nuit invoque des raisons climatiques et énergétiques. Une pétition a été lancée pour accélérer les choses et demander notamment la construction de 600 voitures de trains de nuit supplémentaires dès 2023. Elle a déjà été signée par près de 49.000 personnes.

Abdelmalek Benaouina avec Marine Langlois