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La mairie de Lyon porte plainte après la dégradation de l'oeuvre Tissage urbain de la place Bellecour

Tissage urbain sur la place Bellecour (photo d'illustration).

Tissage urbain sur la place Bellecour (photo d'illustration). - BFM Lyon

Dégradée ce samedi 19 juillet, l'oeuvre "Tissage urbain" de la place Bellecour a été placée sous surveillance policière. La mairie de Lyon a annoncé avoir déposé plainte.

Le Tissage urbain de la place Bellecour reste au centre des attentions à Lyon. Ce samedi 19 juillet, au cours de l'après-midi, des ombrières de l'œuvre ont été dégradées.

Ce lundi 21 juillet, la mairie de Lyon dénonce un "acte de vandalisme" et annonce qu'une plainte a été déposée. D'après Lyon Capitale, des vis des pieds soutenant la structure ont été déboulonnées.

Afin d'éviter de nouvelles dégradations, une sécurisation des lieux a été mise en place. "Les effectifs de police municipale et nationale étaient présents sur le secteur. Nous avons su, en complément, mobiliser les moyens nécessaires pour répondre rapidement aux besoins spécifiques liés à cet acte", indique la mairie.

La mairie déplore des "tentatives d'instrumentalisation"

La municipalité précise également que "cette intervention ciblée n’a en aucun cas affecté les capacités opérationnelles de la police municipale" et déplore "les tentatives d'instrumentalisation politicienne" à la suite de l'acte de vandalisme.

Une manière de répondre à l'élu Pierre Oliver (LR), qui estimait ce samedi que les "forces de l’ordre sont mobilisées pour protéger 'l’œuvre' plutôt que nos rues".

Depuis son installation, l'oeuvre Tissage urbain est la cible de nombreuses critiques, qui concernent notamment son prix (près de 1,6 millions d'euros). Pensé pour créer des ilots de fraîcheur sur la place Bellecour, l'équipement a été décrié par plusieurs membres de l'opposition.

Le conseiller métropolitain (Renaissance) Thomas Rudigoz déplorait ainsi un "échec total" lors d'un épisode de fortes chaleurs à la fin du mois de juin. L'ancien député avait évoqué une température de "33°C à l'ombre".

Lucie Nolorgues et Mathias Fleury