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"Il faut attendre qu'il y ait un mort?": des riverains se plaignent de nuisances causées par des arbres à Givors

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Les habitants de l'avenue Leclerc à Givors demandent l'élagage de platanes. Ils dénoncent des nuisances sonores, un manque de luminosité et la présence de pigeons.

Habitants de Saint-Priest et de Givors, même combat: les arbres. Alors que les premiers dénonçaient il y a quelques jours sur BFM Lyon d'imposants troncs empêchant le passage sur les trottoirs, les seconds dénoncent des nuisances créées par des platanes.

Sur une portion de l'avenue Leclerc de cette commune de la métropole lyonnaise, les branches des platanes dépassent de plusieurs mètres au-dessus des toits des immeubles. En conséquence, des nuisances sonores, moins de lumière dans les habitations et des pigeons qui s'invitent aux fenêtres des habitants.

"On n'a plus de lumière, les appartements sont sombres", déplore Nina au micro de BFM Lyon. "Les pigeons, c'est horrible, les platanes c'est beau mais les pigeons c'est pire, on dit de ne pas leur donner à manger mais tout le monde leur donne à manger", abonde Margot.

Nicole fait de son côté remarquer que les nuisances créées par les branches viennent s'ajouter à celles des routes.

Un élagage tous les trois à cinq ans

Un ras-le-bol général que Louis, habitant du quartier depuis plus de 60 ans, a déjà fait savoir au maire de la commune. "Monsieur le maire était tout à fait d'accord avec nous pour l'élagage des platanes, je lui ai rappelé ses propositions au mois de janvier aujourd'hui, nous sommes en mai, je n'ai toujours pas de réponse", explique-t-il.

Il espère alors faire entendre la voix des riverains auprès de la métropole de Lyon. "Ce qu'on souhaite, c'est un élagage correct, qu'ils prennent conscience du problème. Est-ce qu'il faut attendre qu'il y ait un mort pour agir? Ou alors qu'il y ait un grave incendie dans un appartement?", s'interroge Louis.

La métropole assure de son côté avoir réalisé un élagage l'année dernière au printemps. Une opération réalisée tous les trois à cinq ans dans le respect d'une charte du patrimoine naturel demandant d'éviter l'endommagement des arbres.

Antonin Marguiron avec Emilie Roussey