Entre canicule et orages, le festival Woodstower de Lyon tire un bilan mitigé

Dernier jour pour Woodstower ce dimanche. L'édition 2023 du festival s'est lancée sous des températures record et étouffantes et fermera ses portes avec le retour de la pluie et le risque d'orages.
Entre canicule et pluies intenses, l'édition 2023 a dû se cramponner et affiche un premier bilan plutôt mitigé.
Plus de 35.000 personnes
"On a eu un impact financier, à la fois par rapport à la billetterie qui n'a pas du tout été sur les rythmes habituels, et aussi sur le bar puisque l'on a eu des pertes d'exploitations liées aux fermetures et au décalage des concerts", confie le directeur du festival Maxime Noly à BFM Lyon.
Le bilan a été légèrement plus bas que l'an passé, mais tout de même plus de 35.000 personnes ont participé aux festivités en 2023.
Si sur le papier la chaleur peut sembler profiter aux stands du festival, ça n'a pas été le cas cette semaine assure le directeur. "On a, quand il fait chaud, des consommations qui sont de toute façon un petit peu plus faibles."
Côté organisation, la canicule a également mis l'organisation à rude épreuve. "Il y a des impacts humains énormes, ça fait une semaine qu'on est là et qu'on monte le chantier sous des chaleurs extrêmes."
"Un peu de stress"
Durant les cinq jours de festival, plusieurs mesures de sécurité ont été prises en raison de la météo capricieuse. Ouverture à 21 heures, concerts décalés voire annulés... Woodstower a néanmoins réussi à se maintenir toute la semaine, contrairement à d'autres événements de la région lyonnaise qui ont dû être annulés.
"Heureusement, il n'y a pas eu d'impact sur la santé du public", souligne tout de même Maxime Noly. "Tout s'est bien passé." Les festivaliers, souvent inquiets de la météo, restent contents de cette édition qui a réussi à tenir ses promesses malgré les aléas.
"Il y a eu un peu de stress quand même, surtout qu'ils annonçaient de la grêle, donc on avait peur que cela casse les tentes mais au final, au fur et à mesure de la journée, l'orage s'est décalé", raconte Bastien.
Même constat pour Paul, plus de peur que de mal. "Jeudi on est arrivés et les premiers concerts étaient à 19 heures et ça commençait à se rafraîchir donc on était assez bien, j'ai même mis un pull en fin de soirée."
"Hier, il a un peu pluie donc il faisait frais et c'était parfait", continue le festivalier. "Par rapport aux frayeurs qu'on a eues avant, c'est plutôt cool."