Coran brûlé dans une mosquée à Villeurbanne: le suspect placé en détention provisoire

Un homme, interpellé après avoir brûlé un coran dans une mosquée de Villeurbanne, a été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement fixé au 30 juillet. Il est poursuivi des chefs de "dégradation ou détérioration commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion".

L'homme suspecté d'avoir volé puis brûlé un coran dans la mosquée Errahma à Villeurbanne (Rhône) a été déféré, a appris BFM Lyon, par le parquet de Lyon, ce jeudi 5 juin.

Conformément aux réquisitions du parquet, il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement fixé au 30 juillet.

Le mis en cause, né en 1998, est poursuivi des chefs de "dégradation ou détérioration commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion" et de "vol".

Une expertise psychiatrique ordonnée

Une expertise psychiatrique du mis en cause, suivi depuis plusieurs années pour des troubles psychiatriques, a été ordonnée dans l’attente de son jugement dont la date est fixée au 30 juillet 2025.

Il était placé sous curatelle au moment des faits, une mesure de protection juridique destinée à une personne majeure dont les facultés mentales ou physiques sont altérées.

Connu des services de police

Arrêté peu avant 21 heures ce mardi 3 juin à Villeurbanne, les policiers en charge de l’enquête l’ont rapidement reconnu puisqu’il avait déjà été contrôlé à de multiples reprises à Villeurbanne. L'homme était connu pour des faits de droits communs: dégradations et vols, selon les informations de BFM Lyon.

Le suspect est accusé de s'être introduit à visage découvert au sein du bâtiment religieux, afin de dérober un coran pour le brûler dans le nuit du 1er au 2 juin. Il avait pris la fuite après les faits, qui s'étaient produits aux alentours de 4 heures du matin, durant la première prière de la journée.

Lucie Nolorgues avec Arthus Vaillant