Chute d'un arbre au parc de la Tête d'Or: la mère et son enfant se portent mieux

Cette femme de 36 ans avait été hospitalisée en urgence absolue samedi, après avoir été heurtée par des branches de marronnier au parc de la Tête d'Or. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.

Elle avait été transportée à l'hôpital en urgence absolue. La femme de 36 ans, gravement blessée par la chute d'un arbre samedi, au parc de la Tête d'Or de Lyon, présente différentes fractures mais ses jours ne sont plus en danger.

Lui aussi touché, son nourrisson de quatre mois a vu son état de santé s'améliorer. Au point qu'il devait quitter l'hôpital dimanche soir, indique Le Progrès ce lundi.

La mère de famille et son bébé étaient assis sur un banc lorsqu'un marronnier s'est brisé en deux. Ils ont tous deux été heurtés par des branches. Une troisième personne a également été légèrement touchée par la chute de l'arbre.

"Cette parcelle d'arbres est suivie très régulièrement"

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon pour déterminer les causes de l'accident.

"On a dépêché très rapidement nos experts de la ville de Lyon, qui sont venus enquêter sur l'état de cet arbre, a indiqué Alexandre Chevalier, adjoint au maire en charge des liens intergénérationnels, au micro de BFM Lyon. Cette parcelle d'arbres est suivie très régulièrement. La dernière fois, c'était à l'occasion de la Fête des Lumières. Il n'y avait aucune fragilité apparente."

Selon nos confrères, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), chargée de l’enquête par le parquet, a elle aussi sollicité les services d’un expert qui a procédé à des prélèvements dès dimanche matin.

Le vent en cause?

Le vent pourrait-il être à l'origine de l'accident? C'est l'une des pistes explorées, même s'il ne soufflait qu'à environ 20 km/h, selon les estimations d'Alexandre Chevalier, avec des bourrasques à 40 km/h. À titre indicatif, les fermetures des parcs et jardins n'interviennent qu'une fois le cap de 70 km/h atteint.

Les enquêteurs envisagent également la possibilité qu'un champignon ou une maladie ait entraîné la détérioration du marronnier.

Depuis l'accident, des barrières ont été installées autour du lieu où l'arbre a chuté, coupant l'accès à une partie du parc, tandis qu'une société de gardiennage a été appelée pour sécuriser le secteur.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions