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Avec le beau temps, du relâchement à Lyon? Le président de l'URPS met en garde contre une "4e vague"

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Les Lyonnais se sont retrouvés dans les parcs ce week-end, oubliant parfois les gestes barrières. Un médecin lyonnais alerte sur le risque d'une quatrième vague d'ici cet été si plus de précautions ne sont pas prises.

Les Lyonnais ont profité des espaces verts ce week-end avec la météo printanière mais attention au relâchement. Les gestes barrières ont été moins respectés ces derniers jours. "On est là sans masque, on parle tous ensemble, on se partage des bières mais après on essaye de ne pas dépasser les 10 kilomètres" reconnaît une étudiante lyonnaise, qui profitait de son dimanche après-midi dans un parc.

Même son de cloche pour ce jeune. "Si je me prenais une amende pour 'non-respect' des gestes barrières, ce serait justifié pour le coup parce que là on est clairement plus de six, on ne porte pas du tout notre masque, on se touche les mains".

"Mais d'un autre côté je me dis que les contaminations risquent de moins se faire en extérieur" renchérit le jeune. "Il y a une sorte de limite, quand on est avec des gens qu'on ne connaît pas on porte le masque sinon non" admet un autre jeune lyonnais.

"La 4ème vague on se la prend de plein fouet"

Ces comportements inquiètent le médecin Pierre-Jean Ternamian qui redoute un relâchement de la population. "Je suis scandalisé parce que si on continue à ce rythme-là, alors qu'on va probablement un peu desserrer l'étau à la mi-mai, la 4ème vague on se la prend de plein fouet en juillet", juge le président de l'Union régionale des professionnels de santé médecins libéraux en Auvergne-Rhône-Alpes.

"Il n'y aucun respect des gestes barrières, les gens sont agluttinés, ils discutent entre eux. C'est le meilleur moyen pour relancer la circulation du virus avec les beaux jours" juge le médecin.

"On peut se réunir, on peut discuter mais on garde le masque", rappelle-t-il et d'ajouter: "On part du principe que si on doit déjeuner, on déjeune tout seul dans son coin parce que sinon ça va repartir".

Hilal El Aflahi et Alicia Foricher