Inondations dans le Pas-de-Calais: fortement abîmé, un pont d'Arques va être démoli puis reconstruit

Les conséquences des inondations du mois de novembre sont encore visibles dans plusieurs communes du Pas-de-Calais. C'est notamment le cas à Arques, où un pont s'est fortement affaissé rue de Strasbourg. Celui-ci doit donc être démoli puis reconstruit.
Les travaux devraient commencer le 8 janvier. La structure existante, trop détériorée, sera détruite avant de laisser place à un nouveau pont. Le budget prévu est actuellement estimé à environ 350.000€.
"On doit faire un diagnostic amiante pour savoir si l'on doit suivre des procédures spécifiques et savoir si cela va nous coûter plus cher, explique à BFM Grand Littoral Benoît Roussel, maire d'Arques. Pour la démolition on est sur 33.000€, on va devoir venir renforcer d'autres ponts dans le secteur pour faire passer des grues de chaque côté. On arrive à 350.000€ désormais".
La somme devrait être prise en charge par les assurances. "La mairie est assurée pour les ouvrages d'art", précise l'édile.
Le quotidien des riverains perturbé
Fin novembre, la mairie avait organisé une réunion publique avec les habitants du quartier pour évoquer la reconstruction du pont. Ces derniers ont vu leur quotidien perturbé par cette situation.
"Habituellement, je prenais le pont qui est actuellement cassé", explique Thérèse au micro de BFM Grand Littoral.
Comme les autres riverains, utilisateurs quotidiens du pont, elle doit désormais se déporter sur d'autres ouvrages, moins faciles d'accès et où les véhicules de plus de 3,5 tonnes ne peuvent pas circuler. "Le fait de passer entre les petits plots... Il faut viser! Mais on s'habitue", poursuit-elle.
"On part toujours de l'autre côté pour accéder à Saint-Omer, maintenant il faut passer ici, dans un passage étroit avec des travaux en cours. Comme vous pouvez le voir, ce n'est pas très pratique", se plaint Jacques, qui doit dorénavant sortir de son lotissement pour aller jeter sa poubelle, le camion poubelle ne pouvant plus traverser.
Cette gêne devrait durer encore au moins plusieurs mois, même si les pouvoirs publics veulent faire en sorte de limiter le temps des travaux.
"On va avoir une procédure accélérée. Les règles de marché public vont être très assouplies. Avec l'accord du préfet, on peut prendre des mesures d'urgence (...). Là où on aurait pris deux ou trois ans pour reconstruire un pont, on va prendre six mois", selon Benoît Durand.