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Crise migratoire: cinq axes de travail annoncés après une réunion à Londres, en présence de Bruno Retailleau

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Le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau était en visite à Londres les 8 et 9 décembre sur la question migratoire. Avec ses homologues européens, ils ont annoncés plusieurs actions prioritaires pour 2025.

La censure du gouvernement n'a donc pas empêché le ministre démissionnaire de l'Intérieur de se rendre à Londres. Bruno Retailleau a participé les lundi 9 et mardi 10 décembre à une réunion du "groupe de Calais" pour aborder la crise migratoire et la lutte contre les réseaux de passeurs.

Ses homologues britanniques, allemands, belges et néerlandais étaient notamment présents, tout comme la Commission européenne et les agences Europol et Frontex.

"Les ministres ont partagé un point de situation sur les franchissements irréguliers de la frontière entre l’Union européenne et le Royaume-Uni en Manche-Mer du Nord", détaille le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Cinq actions prioritaires annoncées

Les ministres se sont engagés sur cinq actions prioritaires pour 2025: organiser des campagnes de sensibilisation dans les pays de départ, cibler les réseaux d'approvisionnement des passeurs en matériel, s'attaquer au financement de ces réseaux, lutter contre leur utilisation des réseaux sociaux et enfin renforcer la coopération sur le terrain en impliquant d'autres partenaires comme Frontex.

"Le ministre de l’Intérieur a également présenté le renforcement du dispositif français de prévention des départs et de sécurisation du littoral français, tel qu’annoncé lors de son déplacement à Calais le 29 novembre", a continué le ministère.

Ce jour-là, le ministre de l'Intérieur avait confirmé des renforts importants pour les forces de l'ordre avec la création d'un nouvel hôtel de police à Calais, qu'il souhaite être cofinancé par le Royaume-Uni, le financement du cantonnement CRS de Calais et des renforcements d'effectifs.

Lors de la réunion du "groupe de Calais", Bruno Retailleau a également échangé avec son homologue britannique sur la nécessité de renforcer leur coopération sur la situation sur le littoral.

Marine Langlois