Agression d'un interne du centre hospitalier de Calais: neuf personnes interpellées dans un campement

Le bornage du téléphone de la victime, qui avait été volé lors de l'agression, a permis de remonter jusqu'à un campement de Calais. Neuf personnes de nationalité afghane y ont été interpellées.

Neuf personnes ont été interpellées quelques jours après l'agression d'un interne en médecine de l'hôpital de Calais qui rentrait chez lui mardi soir, indique la préfecture du Pas-de-Calais ce jeudi 30 janvier.

Une vingtaine de personnes avaient agressé le jeune homme, certains armés de barre de fer, avant de lui voler son téléphone. Le bornage de ce dernier a permis d'établir que l'appareil se trouvait dans un campement situé au niveau de l'avenue de Coulogne.

Une opération de police a été menée sur place et neuf personnes de nationalité afghane ont été interpellées.

Des mesures de sécurité renforcées

Le centre hospitalier de Calais avait déclaré "condamner fermement" cette agression, mais les représentations syndicales rappelaient toutefois qu'il s'agit d'un "fait isolé" qui "ne représente pas la réalité du terrain concernant la prise en charge des migrants au sein du CH".

Le préfet du Pas-de-Calais a lui aussi condamné cette "agression inacceptable" et a rappelé qu'il avait déjà pris des mesures pour renforcer la sécurité des habitants. Un dispositif de sécurisation des transports a été déployé sur les lignes 1, 4 et 423 depuis le début de la semaine, avec des policiers présents sept jours sur sept.

La présence policière a également été renforcée dans le quartier Beau-Marais, "notamment à proximité du centre commercial Mivoix", précise la préfecture.

Laurène Rocheteau