Une punaise de lit dans un train Paris-Lille? Une internaute interpelle la SNCF

La vidéo a été visionnée par 4,1 millions de personnes. La SNCF indique avoir fait remonter le problème.

L'insecte se balade sur l'accoudoir rose et bleu. Vendredi 23 septembre, sur son compte X (anciennement Twitter), une passagère d'un train Ouigo en partance de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle et en direction de Lille-Flandres, a interpellé la SNCF sur la présence potentielle d'une punaise de lit dans le train.

"Même dans le TGV il y a des punaises purée. Ouigo, pensez à désinfecter vos trains, merci", écrit-elle dans un poste qui cumule à ce jour 4,1 millions de vues.

"Un risque sur lequel nous sommes vigilants"

La SNCF a indiqué dans les réponses avoir essayé de joindre la voyageuse pour discuter avec elle. Quelques minutes plus tard, c'est le compte X de Ouigo qui y est allé de son commentaire. "Je vous confirme avoir transmis votre signalement au service concerné, le nécessaire va être fait rapidement", est-il indiqué.

Depuis peu, la Société nationale des chemins de fer (SNCF) est confrontée aux témoignages de voyageurs disant avoir aperçu le nuisible dans leurs rames. Avant-dernier en date, mardi 19 septembre dernier. "Seraient-ce des punaises de lit dans vos trains", écrivait une internaute, avec deux photos d'un insecte sur les sièges d'un train parti de la gare de l'Est à Paris. Un poste visionné près de 7 millions de fois.

Contactée et interrogée par BFM Business dans la foulée, la SNCF contestait formellement la présence du nuisible dans ces rames.

"À ce jour, nous n’avons eu aucune présence confirmée de punaises de lit dans nos TGV ces derniers mois. C’est un risque sur lequel nous sommes particulièrement vigilants, nous prenons chaque signalement au sérieux et aucun risque n’est pris" explique l'opérateur.

La SNCF met en avant son protocole strict

Elle ajoute avoir un protocole strict de désinfection de tous les nuisibles. Il s'agit d'"un traitement préventif tous les 60 jours, d'un nettoyage approfondi, de pose de pièges spécifiques et de gels anti-nuisibles dans des zones non accessibles aux clients, de vaporisation d’insecticide dans toutes les voitures et si besoin, de la pose de poudre de diatomée dans les zones d’humidité", précise-t-elle.

Si infestation il y a, la Société nationale des chemins de fer déclenche des dispositifs "one-shot". Une opération de désinfection renouvelée "tous les 15 jours pendant un mois minimum avec contrôle de la rame toutes les semaines". En cas de signalement plus important concernant la présence d'un nuisible, "la rame est sortie du service commercial" et subit des "traitements intensifs", conclut-elle.

Martin Regley Journaliste