Trains: la SNCF conteste toute présence de punaises de lit et met en avant son protocole contre les nuisibles

Les punaises de lit provoquent une vraie inquiétude. Et pour cause, après les appartements et les maisons, cet insecte très coriace aurait investi certains cinémas parisiens, des hôpitaux et même les transports.
Un tweet posté ce mardi a mis le feu aux poudres en évoquant la présence de punaises de lit, photo à l'appui, dans un TGV parti de la gare de l’Est à Paris. Un tweet vu plus de 4,5 millions de fois.
Interrogée par BFM Business, la SNCF conteste vigoureusement la présence du nuisible dans ses rames.
"A ce jour, nous n’avons eu aucune présence confirmée de punaises de lit dans nos TGV ces derniers mois. C’est un risque sur lequel nous sommes particulièrement vigilants, nous prenons chaque signalement au sérieux et aucun risque n’est pris" explique l'opérateur.
La SNCF met en avant son protocole strict de désinfection "des nuisibles (cafards, fourmis, …), y compris les puces de lit, que nous suivons scrupuleusement" dans les TGV.
Un protocole qui se compose d'un "traitement préventif tous les 60 jours, d'un nettoyage approfondi, de pose de pièges spécifiques et de gels anti-nuisibles dans des zones non accessibles aux clients, de vaporisation d’insecticide dans toutes les voitures et si besoin, de la pose de poudre de diatomée dans les zones d’humidité".
Des rames sorties du service en cas de présence plus importante de nuisibles
En cas d'infestation, la SNCF déclenche des "dispositifs "One-shot" dans l’ensemble de la rame en cas de signalement isolé". L'opération est renouvelée "tous les 15 jours pendant 1 mois minimum, avec contrôle de la rame toutes les semaines". En cas de signalement d’une présence plus importante de nuisibles, "la rame est sortie du service commercial" souligne la SNCF.
"Elle subit des traitements intensifs quotidiens jusqu’à disparition des nuisibles (avec démontages d’un certain nombre d’éléments à l’intérieur des voitures si besoin). Cela peut durer entre 3 et 5 jours en général. Puis la rame est suivie et contrôlée toutes les semaines durant le mois qui suit sa remise en service commercial" ajoute l'opérateur.
Dans les trains Intercités et notamment dans les trains de nuit, "la démarche est similaire et le nombre de cas remonté est quasi nul depuis plusieurs années" insiste-t-on.
Et de mettre en avant l'efficacité "du traitement curatif en cas de signalement" et les "effets liés à la rénovation des voitures, notamment de nuit, engagée en 2020 et terminé à l'été 2023".