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Nord: une enseignante sauve un élève de 9 ans, victime d'un arrêt cardiaque

Ecole (illustration)

Ecole (illustration) - AFP

L'enfant avait été victime d'un arrêt cardiaque en pleine classe en novembre dernier. Guidée au téléphone par les secours, son enseignante avait pratiqué un massage cardiaque qui avait permis de le sauver.

Une enseignante de Camphin-en-Pévèle, dans le Nord, est mise à l'honneur par la mairie ce vendredi 26 janvier pour avoir sauvé l'un de ses élèves, âgé de 9 ans, victime d'un arrêt cardiaque en pleine classe en novembre dernier, rapportent nos confrères de La Voix du Nord.

Ce jour-là, l'enseignante s'était retournée vers le tableau lorsqu'un élève l'a interpellée pour signaler qu'un autre enfant était "tombé". L'enseignante remarque alors qu'il a les lèvres bleues. La mère du garçon avait mentionné quelques semaines plus tôt qu'il devait avoir un rendez-vous prochainement avec un cardiologue.

"J'ai appelé les secours, qui ont décidé que je devais lui faire un message cardiaque. Et j'ai envoyé un élève prévenir la directrice", raconte l'enseignante à nos confrères.

L'enfant n'a "pas de séquelles"

L'enseignante a alors mis son téléphone en haut-parleur pour suivre les instructions des secours, afin de prodiguer le massage cardiaque. Pendant ce temps, la directrice a pris en charge les élèves et prévenu la mère du garçon.

L'enseignante a pratiqué le massage cardiaque jusqu'à l'arrivée des secours, vingt minutes plus tard. "J'étais en nage, ultra-fatiguée", raconte-t-elle.

Les secours sont arrivés par hélicoptère, qui s'est posé dans la cour de l'école pour prendre en charge le garçon. Ce dernier a ensuite été transporté à l'hôpital Jeanne-de-Flandre de Lille.

"Mon fils est resté 24 heures dans un coma artificiel. Quand il s'est réveillé, il n'avait pas de séquelles", raconte la mère.

C'est le maire qui avait accompagné cette dernière à l'hôpital voir son fils. Lorsqu'elle avait été prévenue des événements, la mère se trouvait devant l'école, pour récupérer son fils et sa petite sœur.

Depuis les faits, les médecins ont "posé un défibrillateur" au petit garçon, mais "n'ont décelé aucune malformation", précise-t-elle.

Laurène Rocheteau