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Mons-en-Barœul: neuf personnes mises en examen après l'incendie de la mairie

Le 29 juin dernier, un groupe d'émeutiers avaient incendié les locaux de la mairie de Mons-en-Barœul après s'y être introduits.

Le 29 juin dernier, un groupe d'émeutiers avaient incendié les locaux de la mairie de Mons-en-Barœul après s'y être introduits. - BFM Grand Lille

Une dizaine de personnes, suspectées d'être à l'origine de l'incendie criminel de la mairie de Mons-en-Barœul, ont été interpellées entre le 1er et le 4 juillet dernier. Elles ont été présentées ce mardi devant le tribunal judiciaire de Lille.

Neuf personnes ont été mises en examen après l'incendie criminel de la mairie de Mons-en-Barœul (Nord) survenu la semaine passée lors d'une nuit d'émeutes, en réaction à la mort de Nahel.

Elles ont été mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "participation avec arme à un attroupement" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", précise l'AFP.

Cinq personnes en détention provisoire

Interpellés entre le 1er et le 3 juillet, les suspects, dont un mineur de 16 ans et une femme, ont été présentés ce mardi devant le tribunal judiciaire de Lille. Cinq ont été placés en détention provisoire.

Les quatre autres se trouvent sous contrôle judiciaire, dont le mineur qui a été placé en centre éducatif, a appris BFM Grand Lille auprès du parquet. Ils encourent jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle.

Les faits remontent au 29 juin dernier, où aux alentours de 00h30, un groupe d'émeutiers est parvenu à s'introduire au sein de l'hôtel de ville avant d'y mettre le feu. Les flammes ont touché deux salles annexes, la salle des fêtes Salvador Allen et la salle Le lien. Un magasin, situé à proximité des lieux, a également été saccagé et pillé.

Trois agents se trouvaient encore à l'intérieur de la mairie lorsque l'incendie s'est déclaré. Ils ont pu être évacués.

Vincent Vieillard et Juliette Vignaud avec AFP