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Lille: le stationnement payant bientôt généralisé dans la quasi-totalité de la ville

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D'ici 2023, la mesure devrait être appliquée aux huit des dix quartiers de la ville.

Il va falloir passer à la caisse. À partir de 2023, le stationnement payant va être instauré dans la quasi-totalité de la ville de Lille. Six nouveaux quartiers de la commune doivent venir s'ajouter aux zones de Lille-centre et du Vieux-Lille, déjà concernées. Une mesure prise dans le cadre du futur plan de mobilité de la Métropole européenne de Lille (MEL), et qui doit être votée le 30 septembre prochain en conseil municipal.

Dans un premier temps, la décision doit être appliquée dans les quartiers de Wazemmes et Vaban Esquerme. Seuls les secteurs du Faubourg de Béthune et de Lille-Sud échapperont à la mesure.

Quels tarifs pour le stationnement?

Les tarifs appliqués seront différents selon les zones. Les zones vertes, dites résidentes, seront au tarif minimal, avec une durée limitée à cinq heures, entre 9h et 19h en semaine. Pour les riverains, il sera possible de bénéficier d'un tarif résident indexé sur les revenus, qui s'élèvera à 10, 15 ou 25 euros.

Les tarifs seront plus élevés dans les zones considérées comme commerçantes, en orange. La durée maximale de stationnement y sera d'ailleurs limitée à trois heures, sans possibilité de bénéficier d'un tarif résident, du lundi au vendredi, entre 9h et 19h. Les 30 premières minutes seront toutefois gratuites.

Pour les contrevenants, les tarifs de post-stationnement vont quant à eux augmenter dès 2023. Actuellement fixé à 17 euros, il sera relevé à 25 euros, et même 35 euros en cœur de ville.

Réduire la place de la voiture

Pour la Métropole européenne de Lille, il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre en limitant la place de la voiture en ville. D'autres mesures en ce sens pourraient voir le jour, comme la multiplication des parkings-relais. Une proposition qui fait partie du plan de mobilité de la mairie de Lille.

En avril dernier, la MEL avait déjà annoncé sa volonté d'étendre sa zone à faibles émissions, déjà effective dans 11 villes, aux 95 communes qui la compose. Une étude a été lancée en juin dernier pour en définir les détails avant d'être mise en place en 2024.

Hamza Ouarb et Sarah Boumghar