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Incendie meurtrier à Lille: une cagnotte en ligne ouverte pour aider un couple de sinistrés

Une personne est morte dans l'incendie d'une habitation au cours de la nuit à Lille.

Une personne est morte dans l'incendie d'une habitation au cours de la nuit à Lille. - SDIS

Ce geste solidaire émane d'étudiants dont des amis ont vu leur appartement ravagé par les flammes dans la nuit de lundi à mardi. Ils hébergeaient chez eux les deux principales victimes.

C'est un appel à la solidarité. Des étudiants lillois en BTS au lycée Gaston-Berger ont ouvert une cagnotte en ligne après l'incendie meurtrier qui a ravagé un immeuble de la rue du Faubourg-de-Roubaix dans la nuit de lundi à mardi.

Grièvement touché, un homme n'a pas survécu à ses blessures. Sa compagne est actuellement hospitalisée au CHRU de Lille, au service des grands brûlés, relate La Voix du Nord. Tous deux dormaient dans la chambre d'amis de leur nièce et de son petit ami, un couple d'étudiants d'une vingtaine d'années. Ces derniers ont été sauvés par les pompiers.

La cagnotte a été ouverte par plusieurs de leurs amis pour les aider à surmonter l'épreuve qu'ils traversent. "Le feu s'est propagé dans tout l'immeuble, par conséquent ce couple d'étudiants a tout perdu ; le mobilier, les effets personnels et leurs deux petits chats... Ils ne pourront pas retourner dans leur appartement ni rien récupérer vu l'ampleur des dégâts et les odeurs très toxiques", écrivent les étudiants à l'origine de cet élan de solidarité.

L'enquête se poursuit

Plus de quarante pompiers, équipés d'une grande échelle et de trois lances à incendie, ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. L'alerte avait été donnée par un passant qui avait observé un important dégagement de fumée noire. Il avait ensuite sonné aux appartements pour prévenir leurs occupants du danger.

Selon La Voix du Nord, l’enquête menée par la brigade criminelle de la Sûreté urbaine de Lille se poursuit. Elle étudie notamment l’hypothèse d’un feu accidentel en provenance de l’appartement du rez-de-chaussée. Le propriétaire de ce dernier a été entendu librement.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions