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Incendie dans une école maternelle lilloise: deux personnes mises en examen

L'école Jeanne Hachette a été incendiée à Lille.

L'école Jeanne Hachette a été incendiée à Lille. - BFMTV

Deux personnes considérées comme "complices" de l'incendie de l'école Jeanne-Hachette ont été mises en examen.

Deux personnes, dont un mineur, ont été mises en examen jeudi "en tant que complices" après l'incendie en avril dans une école maternelle d'un quartier populaire de Lille, a-t-on appris auprès du parquet.

"Les résultats des premières investigations ont permis d'aboutir à deux interpellations", mardi, "d'un individu majeur et d'un mineur âgé de 13 ans, lesquels ont été déférés" au parquet jeudi, a indiqué cette source à l'AFP.

"Une information judiciaire a été ouverte du chef de destruction d'un bien public par un moyen dangereux en bande organisée" et "ils ont été mis en examen en tant que complices", a ajouté le parquet, précisant qu'un placement en détention provisoire avait été requis pour l'individu majeur.

Des violences contre les pompiers

Les investigations se poursuivent "pour identifier les autres personnes impliquées ainsi que les individus ayant participé aux violences commises à l'encontre des pompiers et des forces de l'ordre", a encore précisé le parquet.

Selon Élise Valembois, lieutenante chez les pompiers, les secours avaient été victimes sur le trajet "de tirs de mortiers, qui n'ont pas fait de blessé ni touché nos véhicules et n'ont pas augmenté le délai d'intervention".

Une enquête pénale avait été ouverte après cet incendie qui a eu lieu le 22 avril dans cette école du Faubourg de Béthune et "les opérations techniques et scientifiques" ont permis "de faire des prélèvements et mettre en évidence plusieurs départs de feu causés par des hydrocarbures", confirmant ainsi "l'hypothèse d'un incendie volontaire".

Au lendemain de l'incendie, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'était rendu dans la caserne de pompiers sollicitée pour réaffirmer sa volonté d'intensifier la lutte contre les trafics de drogue, soulignant que "la République ne sera pas intimidée".

La maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait pour sa part dénoncé un "acte délirant". "On gêne les trafiquants. Donc ils répondent, en attaquant la République dans ce qu'elle a de plus symbolique, l'école", avait-elle déclaré.

CB avec AFP