"Ça ne s'arrête pas de toute la journée": un très bon démarrage pour la braderie de Lille

Avec une semaine de retard sur son rendez-vous habituel, la braderie a tout de même enflammé les rues de Lille. Ce samedi 14 septembre, pour son premier jour d'un week-end dédié à la chine, les stands ont fait carton plein.
Bien que certains ont commencé la braderie vendredi soir, c'est bien ce samedi que démarre officiellement l'événement. Les brocanteurs, les restaurateurs ainsi que les chineurs ont d'ailleurs eu bien de la chance, grâce à l'absence de la pluie et de belles éclaircies toute la journée.
Le soleil, "théoriquement c'est le signe d'une très grande braderie", confie Mehdi, restaurateur.
• Les chineurs au rendez-vous
Dès le début de matinée, les rues de Lille ont commencé à se remplir de personnes venues dénicher de bonnes affaires. En première ligne: les habitués de ce rendez-vous, qui connaissent la bonne recette pour profiter de la braderie.
"Déjà on se lève tôt. Après on demande le prix et on juge si c'est dans la fourchette (...) L'objectif, c'est de s'entendre, trouver un terrain d'entente", raconte Frédéric au micro de BFM Grand Lille.
Au fil de la journée, les rues se sont remplies, jusqu'à voir une réelle fourmilière lilloise. L'ambiance était aussi très festive, avec des chants et des danses entre les chineurs.
Pour leur sécurité, 2.000 policiers et gendarmes sont par ailleurs déployés dans les rues de Lille tout le week-end.
• Le retour des objets insolites
Comme chaque année, les stands sont truffés d'objets qui surprennent les chineurs. Les bradeux ont par exemple pu apercevoir ce samedi un cheval en bois exotique de plus de deux mètres de haut, boulevard de la Liberté. Une pièce rare affichée à 2.500 euros.
Un peu plus loin, un vendeur a proposé quant à lui une belle collection de prothèses oculaires. "Les gens achètent ça comme un objet de curiosité ou alors j'en vends beaucoup à des artistes qui les incluent dans leurs œuvres d'art", explique René, gérant du stand.

Un étal rempli de Playmobil a également fait beaucoup de curieux. À quelques pas de là, Clément a mis en vente, à 300 euros, un gramophone qui date du début 1900.
Des tenues de préfet sont également vendues sur un stand, de quoi ravir les collectionneurs.
• Une édition qui ravit les restaurateurs
De leurs côtés, les restaurateurs font eux aussi le plein. Avec les traditionnelles frites et moules-frites, d'autres mets au menu ont conquis, comme la "ch'tiflette", la tartiflette au maroille.
"Peu importe l'heure, ça ne s'arrête pas de toute la journée", assure le gérant au micro de BFM Grand Lille. Il compte vendre 800 "ch'tiflette" en un week-end, et c'est déjà bien parti.
Les vendeurs des moules-frites, déjeuner iconique et incontournable de la braderie, affichent une très forte affluence. Mehdi attend de son côté 3.000 couverts.
"Je pense qu'on va faire une très grosse braderie", déclare-t-il très confiant. Il a prévu 1,5 tonne de moules pour un week-end.
Pour lui, la braderie décalée d'une semaine a été une véritable aubaine. "C'est très intéressant pour nous, dans la mesure où les gens sont rentrés de vacances. La rentrée des classes est terminée. On ne pense plus à tout ça, on ne pense qu'à la braderie!"

Le restaurateur attend 30% de chiffre d'affaires en plus par rapport à l'an dernier.
Le métro circule quant à lui toute la journée et surtout toute la nuit, de quoi profiter des animations de la braderie sans discontinuer jusqu'à la fin de l'édition 2024.