Bûches glacées, bière de Noël... Les artisans nordistes préparent déjà les fêtes de fin d'année

Si pour beaucoup l'heure n'est pas encore aux décorations de Noël, les artisans nordistes ont déjà mis la main à la pâte pour préparer les fêtes de fin d'année. Avec une charge de travail conséquente -parfois la plus importante de l'année- les artisans doivent se préparer des mois à l'avance.
Depuis deux semaines et pour les trois mois à venir, les employés se démènent chez le glacier Van Den Casteele à Saint-Sylvestre-Cappel (Nord), car chacune des bûches produites d'ici-là viendra clore un repas de réveillon.
"C'est un challenge de fournir tous les produits de Noël pour les clients qui sont demandeurs à partir de mi-novembre. On peut sortir 1.000-1.500 produits par jour", explique Christophe Billau, glacier, au micro de BFM Grand Lille.
Plus d'un tiers du chiffre d'affaires annuel
Pour assurer la production des 150.000 bûches glacées prévues pour la fin d'année, l'entreprise a recruté une dizaine de salariés supplémentaires. Rien n'est laissé au hasard car l'enjeu est primordial: Noël est le chiffre d'affaires le plus important de l'année pour le glacier.
"On réalise un peu plus de 35% de notre activité sur les prochaines semaines, sur la fin d'année. Dans ce cadre-là, on n'a pas le droit à l'erreur. On doit satisfaire 100% de nos clients", déclare Florent Lécrivain, directeur général de l'enseigne Van Den Casteele.
Autre produit phare des fêtes de fin d'année: la bière de Noël. À la brasserie lilloise Gobrecht, 2.000 litres de bière de Noël sont déjà prêts.
"On a un choix de céréales particulier, qui vont vraiment donner un goût de caramel, biscuit, pain grillé, et d'un autre côté des houblons américains qui vont donner des arômes de coco", détaille Max Grasland, responsable commercial de la brasserie.
Pour ce brasseur, les fêtes de fin d'année ne représentent pourtant pas une part si importante du chiffre d'affaires: seulement 2,5% de l'activité annuelle. Mais la période des fêtes est devenue un rendez-vous incontournable.
"Ça montre qu'on est présents, qu'on innove sur des produits, qu'on répond aussi à la demande des consommateurs d'avoir des bières qui suivent les saisons", explique-t-il.
Si le brasseur a commencé la production de sa bière de Noël la semaine dernière, il lui reste encore 4.000 litres à réaliser avant les fêtes.