"Les experts se mobilisent": retrouvez en replay la conférence Impact PME
Impact PME - BFM Business
Retrouvez en replay l'édition spéciale d'Impact PME présentée par Philippe Bloch
Retrouvez ci-dessous en intégralité l'émission spéciale Impact PME présentée par Philippe Bloch
Il faut "aller plus loin" sur les loyers, assure Joëlle Prévot-Madère, présidente de la section industrie de la CPME
Dans le cadre de notre journée spéciale Impact PME, Joëlle Prévot-Madère, présidente de la section industrie de la CPME, revient sur la proposition du gouvernement de crédit d’impôts sur les loyers:
La réponse de Bruno Le Maire nous rassure un peu, quand il dit qu’effectivement 30% ce n’est pas suffisant et qu’il faudrait aller plus loin. J’irais encore plus loin: […] les 50% proposés et que l’on espère que le gouvernement acceptera, c’est une excellente chose, mais si on pouvait monter à 60% pour ceux qui ont encore des crédits à rembourser dans le cadre de construction de locaux commerciaux, ce serait encore plus intéressant".
"Les experts se mobilisent": suivez en direct la conférence Impact PME à partir de 13h00
Comment aider les PME à surmonter les difficultés qu’entraînent la crise sanitaire et le ralentissement de l’économie ? C'est le sujet de la conférence Impact PME "Les experts se mobilisent", à voir en direct sur BFM Business de 13h00 à 14h00
Plan de relance: "On a l'impression que ça ne redescend pas jusqu'aux TPE et PME", explique Stéphanie Pauzat
Invitée des experts dans le cadre d'Impact PME ce jeudi, Stéphanie Pauzat, vice-présidente déléguée de la CPME attend plus du plan de relance: "on a l'impression que ça ne redescend pas jusqu'aux TPE et PME [...] quand on voit des tickets d'entrée à 1 million d'euros pour les appels à projet".
La dette ne sert pas à "financer les dépenses de fonctionnement"
"L'argent a toujours de la valeur et s'endetter n'est jamais anodin" prévient le ministre de l'Economie. "Nous levons de l'argent sur les marchés sans aucune difficulté et je suis profondément convaincu que notre stratégie est la bonne."
Surtout "nous mettons de l'argent pour investir" poursuit-il, assurant qu'il était "intraitable" sur cette question. "Ce n'est pas pour financer les dépenses de fonctionnement".
Réforme des retraites: "on n'a rien abandonné"
"On n'a rien abandonné de notre volonté sur la réforme des retraites", explique Bruno Le Maire. "Ca sera au président de la République, au Premier ministre de décider le calendrier".
"Les ressorts de l'économie française sont profonds, solides" assure Le Maire
Comment expliquer le décalage entre la reprise française et la reprise allemande ? La France "fait moins bien du point de vue sanitaire" tranche Bruno le Maire. "On a été plus durement touché par le coronavirus que l'Allemagne donc cela se voit ensuite dans les chiffres de croissance."
La faute au gouvernement ? "La faute au coronavirus", tranche-t-il. "Personne n'explique aujourd'hui pourquoi le taux d'incidence a été plus fort en Italie, en Espagne, en France qu'en Allemagne. (…) En revanche, ce que tous les Français doivent comprendre c'est que les ressorts de l'économie française sont profonds, solides."
Vers une reprise instable?
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a averti mercredi que, même avec un vaccin contre le Covid-19, la reprise économique en zone euro risquait d'être "instable", dépendant du rythme de déploiement des traitements.
"La crise sera longue, elle sera dure et il faudra au moins attendre 2022 pour revenir à un niveau d'activité comparable à celui de 2019", confirme Bruno Le Maire. "Et c'est une prévision très volontariste, il faut en avoir conscience".
Les entrepreneurs "ont très mal pris" les contrôles de l'inspection du Travail
Pour François Asselin, le président de la CPME, les entrepreneurs "ont très mal pris" les derniers contrôles de l'inspection du Travail sur l'application du télétravail.
"C'est une affaire de quelques jours" affirme Bruno Le Maire
"Notre défi à tous est de voir, dans les prochains jours, la situation sanitaire continuer à s'améliorer", insiste le ministre de l'Economie, qui pense qu'une partie de la période des fêtes peut encore être sauvée.
"Si nous sommes capables de tenir quelques jours, c'est une affaire de quelques jours pour faire baisser la circulation du virus dans notre pays, on peut espérer avoir un mois de décembre dynamique."
Télétravail: "les entreprises jouent le jeu", assure Bruno Le Maire
Sur le télétravail, "les entreprises jouent le jeu" mais "on peut faire mieux", estime le ministre de l'Economie.
Et de rappeller que le télétravail doit s'imposer 5 jours sur 5 dès qu'il est applicable, tout en précisant "que rien ne remplace le contatct humain".
Black Friday: "le gouvernement n'a pas à intervenir dans une opération privée"
Face à la fronde des commerçants vis-à-vis de la massive opération marketing d'Amazon, le Black Friday, Bruno Le Maire rappelle que "le gouvernement n'a pas à intervenir dans une opération privée".
"C'est aux commerçants eux-mêmes, avec l'e-commerce, à la grande distribution, de dégager une solution", poursuit-il. "J'appelle chacun à la responsabilité".
Stocks: "un sujet majeur" pour Bruno Le Maire
Les commerçants ont fait le plein de stocks pour la fin d'année. Or ceux-ci doivent être payés à 60 jours, alors que les commerçants ne font pas un euro de chiffre d'affaires.
Quelles solutions? Un nouveau prêt garanti? "Cela peut poser une difficulté", explique Bruno Le Maire. "On a le temps pour regarder toutes ces solutions et choisir la meilleure".
>> A lire: Les stocks et les loyers, "une bombe à retardement" pour le patron de la Fédération de l'habillement
Loyers: "on peut faire un peu mieux"
Le crédit d'impôt pour les bailleurs pourrait passer de 30 à 50%, explique Bruno Le Maire. "Je ferai les propositions tout à l'heure" lors du conseil de défense, qui doit se tenir jeudi matin, indique le ministre.
"Inscrivez-vous" lance Bruno le Maire aux commerçants pour percevoir les aides
Les commerçants qui n'ont pas encore reçu leurs aides doivent s'inscrire sur le site impots.gouv.fr, rappelle le ministre de l'Economie "fin novembre pour pouvoir toucher des aides jusqu'à 10.000 euros par mois".
Réouverture des commerces: "aucun arbitrage n'est rendu"
Alors que tout porte à croire que les commerces non-essentiels ne pourront pas rouvrir immédiatement, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire explique ce jeudi matin sur BFM Business "qu'aucun arbitrage n'a été rendu".
Ils seront pris "en fin de matinée et annoncés en fin de journée".
>> Voir notre article complet sur le sujet ici.
"Chacun présentera ses positions", a poursuivi Bruno Le Maire avant de se dire "un peu stupéfait de voir tous les matins, avant même que le président de la République ait rendu ses décisions, certains qui pensent connaître les décisions du président de la République".
"Ce que je souhaite, c'est qu'on puisse sauver le mois de décembre pour les commerçants", a-t-il poursuivi, indiquant qu'il travaillait à un renforcement des aides.
"C'est le tissu économique qui va sombrer" alerte Philippe Darmayan (UIMM)
Invité ce jeudi sur le plateau de Good Morning Business, le président de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) prévoit une avenir sombre pour les entreprises de l'industrie, composée en grande partie de PME.
"Nous étions une industrie dans une situation fragile en France. Nous sommes actuellement dans une situation critique" explique-t-il. "Nous essayons de tout faire, avec les systèmes de chômage partiel, pour éviter les PSE (plans de sauvegarde de l'emploi, NDLR). Mais nous allons avoir ces PSE. Les entreprises ne peuvent pas fonctionner dans une atmosphère où il n'y a plus de clients, où les affaires sont remises au lendemain…"
Et de poursuivre : "ce que je crains essentiellement, c'est le coup de tonnerre sur l'arrêt de l'automobile qui entraînera pour toutes les entreprises, qu'elles soient TPE, PME, des conséquences extrêmement graves. Et que finalement on ne verra pas: les petites entreprises vont s'arrêter, cela ne fera pas les titres des journaux mais c'est le tissu économique qui va sombrer."
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