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Il se dit "très optimiste": le conseiller au commerce de Trump est confiant dans la décision de la Cour suprême au sujet des droits de douane

Le conseiller au commerce du président américain Donald Trump, Peter Navarro, s'adresse à la presse, le 25 février 2025 à Washington

Le conseiller au commerce du président américain Donald Trump, Peter Navarro, s'adresse à la presse, le 25 février 2025 à Washington - Jim WATSON © 2019 AFP

Alors que l'instauration des droits de douane par Donald Trump a été retoquée par la Cour Suprême - qui doit encore trancher définitivement sur ce sujet - la Maison blanche affirme sa confiance dans la décision finale des juges.

Il n'est pas inquiet et affirme sa confiance. La Cour suprême américaine "peut certainement trancher" en faveur des droits de douane imposés par Donald Trump, jugés illégaux en appel, a estimé dimanche un des conseillers du président américain.

Vendredi, une cour d'appel fédérale américaine a considéré que le chef de l'État n'avait pas le pouvoir d'instaurer une grande partie des taxes sur les produits importés qu'il a mises en place depuis son retour au pouvoir en janvier.

Ces droits de douane restent toutefois en vigueur, le temps pour la Cour suprême de trancher définitivement l'affaire.

Dimanche sur Fox News, le conseiller de la Maison Blanche pour le commerce, Peter Navarro, a affirmé que la décision, prise à une majorité de sept juges contre quatre, avait été motivée par des considérations politiques.

Il a qualifié les magistrats de "politiciens en robe noire". Il a aussi avancé que les arguments dissonants portés par une partie des juges étaient "très, très forts".

"Je pense que cela fournit une feuille de route très claire sur la manière dont la Cour suprême peut certainement trancher en notre faveur", a-t-il déclaré.

Le jugement considère notamment que le président des États-Unis ne peut imposer des droits de douane sur quasiment toutes les importations sans limite dans le temps.

"Nous n'avons jamais dit qu'ils seraient permanents", a dit Peter Navarro. "Nous sommes très optimistes", a-t-il poursuivi, ajoutant que "si nous perdons dans cette affaire (...) c'en sera fini des États-Unis".

La justice avait été saisie par des États démocrates et une coalition de petites entreprises à qui Peter Navarro reproche de vouloir continuer "à acheter à bas coût des merdouilles chinoises".

HC avec AFP