"C'est la France qu'on attaque": le PDG de la SNCF dénonce un "acte criminel scandaleux"

La SNCF en mobilisation générale après "agression massive" qui paralyse depuis ce matin le réseau de TGV. Lors d'un point presse, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou qualifie cette situation de "jour de tristesse".
"C'est la France qu'on attaque", déplore le patron de la SNCF qualifiant les auteurs de ces attaques de "bande d'illuminés".
Ce vendredi, de nombreux Français devaient partir en vacances, mais aussi monter à Paris assister aux festivités données à l'occasion des Jeux olympiques.
800.000 personnes sont concernées
"Tout est gâché, dont acte", admet Jean-Pierre Farandou en annonçant que ses équipes ne "baisseront pas les bras".
Les incendies volontaires ont été déclenchés "dans des trois endroits où passent des câbles qui servent à la signalisation des lignes à grande vitesse".
"Quand ces pannes interviennent, on ne peut plus faire circuler les trains. Il faut réparer câble par câble et tester les réseaux".
Selon le PDG de la SNCF, 800.000 personnes sont concernées par les retards et les annulations de trains.
Dénonçant un "acte criminel scandaleux", le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete a évoqué des "conséquences très lourdes" sur le trafic ferroviaire avec un train sur deux vers le Nord, l'Est et la Bretagne et un train sur quatre "vers le Bordelais" en ce week-end de chassé-croisé estival et d'ouverture des Jeux olympiques.
