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BubbleFly, un bateau volant et écolo, pouvant transporter jusqu'à 8 passagers

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BubbleFly est le nouveau projet d'Alain Thébault, déjà à l'origine des taxis volants SeaBubbles. Le premier exemplaire est espéré pour 2022.

Relier Ramatuelle à Saint-Tropez en bateau volant, écolo et futuriste, sera possible dès l'année prochaine. C'est en tout cas ce qu'espère Alain Thébault, fondateur de l'hydroptère "BubbleFly". L'inventeur est également à l'origine de SeaBubbles, racheté en décembre par un fonds d'investissement privé Lyonnais, Mediapps Innovation, après des conflits internes. Le projet est actuellement présenté au salon VivaTech, qui se déroule du 16 au 19 juin à Paris.

BubbleFly n'est pas un bateau taxi comme les SeaBubbles mais une "solution de transport en commun" pouvant aller jusqu'à 70 km/h. Un "opérateur de mobilité avec des bateaux qui volent et égratignent la surface de l'eau", explique Alain Thébault, invité de Good Morning Business.

Une clientèle de luxe

Ces bateaux volants sont surtout destinés aux hôtels ou aux restaurants de luxe comme Le Club 55 à Ramatuelle, qui en a commandé pour conduire les clients fortunés de Saint-Tropez à son établissement.

Le prix d'une traversée à bord de ce bateau à hydrogène n'est pas connu. Sur BFM Business, Alain Thébault s'est borné à rappeler que son engin était "coûteux", sans donner plus de précisions.

Le jet peut accueillir 6 à 8 passagers, qui embarquent grâce à une "montre pass". Des aménagements sont possibles selon les besoins des clients, pour permettre par exemple d'accueillir des vélos à bord.

"Faire voler un bateau, c'est dans une logique de faire 'moins'. C'est moins de trainées, donc c'est moins de consommation d'hydrogène", vante Alain Thébault.

Les premiers modèles seront conçus en Suisse. "Je m'étais engagé envers le président Macron à créer des emplois en France. Nous y sommes puisque nous envisageons de racheter une usine à Annecy, avec une cinquantaine d'emplois en jeu", assure l'inventeur.

Mais la France ne sera pas le marché de BubbleFly. Selon Alain Thébault, il y a une "volonté politique" dans le pays de soutenir les projets technologiques et les start-up mais "la réalité, c'est qu'on a des demandes qui viennent surtout du Moyen-Orient", notamment de Dubaï. "En France, nous sommes en retard, on est un peu un pays musée", déplore l'inventeur. Ce dernier voit déjà plus loin et réfléchit à proposer des versions de son engin pouvant transporter 30 et même, 100 passagers.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech