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Prélèvement à la source: ces questions qui restent en suspens

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Le Premier Ministre a confirmé que le prélèvement à la source sera mis en place comme prévu le 1er janvier 2019. Le dispositif va-t-il contenter tout le monde, sera-t-il sans défaut? Rien n'est moins sûr.

Après quelques jours d'inquiétudes et d'hésitations, le gouvernement a tranché; le prélèvement à la source sera mis en place comme comme prévu en janvier prochain. Ce système va-t-il, comme l'affirme Edouard Philippe, améliorer la situation de tous les Français et surtout, le dispositif est-il fiable? 

Sur le premier point, Guillaume Paul, éditorialiste sur BFMTV, a des doutes. "Le problème c'est que pour deux tiers des Français qui voient leur salaire progresser c'est moins bon". En effet, ces contribuables ne bénéficieront plus de l'avance de trésorerie. Quant aux jeunes qui entrent dans la vie professionnelle, ils seront "les dindons de la farce" car ils devront payer des impôts dès leur première année d'activité.

Les bugs viendraient des entreprises

Quant à la fiabilité technique et opérationnelle du système, des bugs sont à prévoir. Pour Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, les problèmes comme ceux liés par exemple à l'homonymie, auraient été corrigés. En effet, l'administration fiscale a mis les bouchées double pour fournir un système fiable. Mais dans le prélèvement à la source, l'essentiel de la tâche repose sur les entreprises. Désormais, ce sont elles qui vont devoir collecter l'impôt.

Pour notre éditorialiste, "elles sont dans la nasse la plus totale". Celles de moins de 20 salariés devront s'appuyer sur l'Urssaf. Certaines petites entreprises ne disposent pas de logiciel de paye, et les autres ne sauraient pas comment s'en servir.

P.S.