VIDEO - Bruno Le Maire: "le travail en France va payer"

Le pouvoir d'achat est au coeur du budget 2019. Pour Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, il est essentiel que "les Français soient mieux rémunérés, ils doivent se dire qu'ils en ont pour le travail qu'il donnent", a-t-il insisté ce matin sur BFMTV.
"Dès le 1er octobre, des millions de Français verront leur feuille de paye augmenter", poursuit-il, grâce à la suppression des cotisations salariales chômage et maladie. Autre mesure pour les salariés : ils ne se seront plus taxés à hauteur de 20% sur l'intéressement. "Quand une entreprise fonctionne, il faut que ce soit les salariés qui en profitent", argumente le ministre. Et d'annoncer "En France, le travail va payer".
Toujours pour favoriser les travailleurs, il souhaite pénaliser les contrats courts sous forme "d'un bonus-malus pour éviter que les entreprises en abusent". Pour lui, les sociétés ont bénéficié de plusieurs mesures destinées à leur permettre de retrouver de la compétitivité, comme la simplification des seuils sociaux, l'impôt compétitivité, mais en contrepartie elles doivent favoriser l'emploi.
Bonus-malus sur les contrats courts
"Nous allons permettre aux entreprises de créer de la valeur. Mais il y a des règles, je ne veux pas que ce soit le far west", prévient Bruno Le Maire, qui vise celles pour qui "les contrats courts sont devenus un mode de recrutement". Or cela ne peut satisfaire les salariés qui ont besoin de stabilité. "Chaque Français a envie d'acheter son logement, de construire une famille, de prévoir", détaille le ministre, ce que cette précarité de l'emploi ne permet pas.
Transparence des salaires
En plus d'une stabilité, les salariés ont aussi besoin d'être rémunérés à leur juste valeur. D'où la volonté du gouvernement de mettre fin aux trop grandes disparités de rémunération. "Il faut agir sur la transparence des salaires et l'obliger par la loi", avance Bruno Le Maire. Au départ favorable à la publication de la moyenne des salaires dans les entreprises, il reconnaît que cela "ne donne pas beaucoup d'indications sur les écarts de salaires".