Conflit à la SNCF: comment se faire rembourser ses billets et les autres dépenses

Exceptionnellement, la SNCF a décidé de créer un fonds doté d'un million d'euros pour dédommager les voyageurs des frais engendrés par le mouvement social surprise des conducteurs ayant perturbé le trafic des trains ce week-end. Une adresse email sera mise en place pour recevoir les demandes d'indemnisation dès la fin de la semaine.

Confrontée à un mouvement social inédit et imprévu ayant perturbé les train lors du premier week-end de départ en vacances de la Toussaint, la SNCF a décidé de mettre en place un système exceptionnel de dédommagement.

Un fonds d'indemnisation doté d'un million d'euros sera créé "afin de compenser les dommages exceptionnels que les voyageurs TGV et Intercités ont subi du fait de cette grève surprise" précise Guillaume Pepy, dans un entretien au quotidien Le Parisien. Autrement dit, seuls les voyageurs sur les trains longue distance (à l'exception des Transilien et des TER) seront visés.

Quelles dépenses seront-elles concernées? Le fonds "prendra en charge les frais engagés par les voyageurs ayant dû racheter de nouveaux billets de train, ou obligés de se reporter vers d'autres moyens de transport comme l'avion, ou encore ceux ayant perdu une réservation d'hôtel" précise Guillaume Pepy, dans un entretien au quotidien Le Parisien.

Tout billet non-échangeable, non-remboursable, sera remboursé

Ce fonds d'indemnisation doit être mis en place d'ici la fin de cette semaine. "Une adresse email dédiée sera mise en place en fin de semaine pour leur permettre de formuler leur demande" ajoute le dirigeant.

Par ailleurs, Guillaume Pepy a confirmé que tous les billets de train non utilisés (TGV, Intercités, TER) à cause du mouvement social, quels qu'ils soient, y compris les Ouigo, seront intégralement remboursables sans frais, et ce, même s'ils sont indiqués comme étant "non échangeables, non remboursables".

Les remboursements peuvent s'effectuer sur Internet, en garde, en boutique SNCF ou dans les bornes libre-service.

Frédéric Bergé