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Violences lors d'un match à Nice: la ville veut installer des bornes d'appel d'urgence devant les équipements sportifs

Une trentaine de personnes ont fait irruption, ce dimanche 21 janvier, sur le stade Hairabédian de Nice où se déroulait un match de football amateur entre le CASE et l'Étoile de Menton.

Une trentaine de personnes ont fait irruption, ce dimanche 21 janvier, sur le stade Hairabédian de Nice où se déroulait un match de football amateur entre le CASE et l'Étoile de Menton. - BFM Nice Côte d'Azur/Témoin

Le premier adjoint au maire de Nice a appelé à des "sanctions fermes" contre les individus qui ont envahi le stade de foot dimanche 21 janvier et blessé plusieurs personnes.

En conséquence des violences qui ont mené à l'interruption d'un match de football amateur organisé dimanche 21 janvier dans le quartier de l'Ariane à Nice, la mairie va déployer des bornes d'appel d'urgence devant les équipements sportifs, a annoncé Anthony Borré, premier adjoint à la ville, ce jeudi sur X.

"Avec Christian Estrosi et Pascal Condomitti (adjoint au maire délégué au Sport), nous allons déployer des bornes d'appel d'urgence devant nos équipements sportifs comme nous l'avons fait devant nos écoles", a écrit le premier adjoint.

Anthony Borré a aussi dénoncé des "faits inacceptables" et appelé à des "sanctions fermes face à ceux qui font honte aux valeurs du sport".

Une plainte déposée

Après 35 minutes de jeu entre le club de la compagnie générale des eaux de Nice (CASE) et l'Étoile de Menton, une trentaine d'individus ont envahi le stade dimanche, munis de couteaux, de cutters, de fumigènes et de battes de baseball. Plusieurs joueurs ont été blessés et le match a dû être interrompu.

Les présidents des deux clubs ont partagé leur colère et dénoncé un manque de sécurité. Le club mentonnais a aussi déposé une plainte. La présidente du club a dénoncé les circonstances qui ont mené au "drame", estimant que ses joueurs "auraient dû être protégés par les instances".

"Notre sécurité n’a pas été assurée par le district et par son représentant qui auraient dû s’assurer comme demandé que tous les accès soient fermés", a-t-elle fustigé sur Facebook.

Le président du CASE football avait aussi remis en cause la sécurité des installations et réclamé des mesures comme la mise en place de "boutons d'alerte" reliés directement aux forces de l'ordre.

Emilie Roussey