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"Notre sécurité n'a pas été assurée": la colère de la présidente de l'Étoile de Menton après des violences lors d'un match à Nice

Une trentaine de personnes ont fait irruption, ce dimanche 21 janvier, sur le stade Hairabédian de Nice où se déroulait un match de football amateur entre le CASE et l'Étoile de Menton.

Une trentaine de personnes ont fait irruption, ce dimanche 21 janvier, sur le stade Hairabédian de Nice où se déroulait un match de football amateur entre le CASE et l'Étoile de Menton. - BFM Nice Côte d'Azur/Témoin

Une trentaine d'individus ont envahi le terrain, blessant plusieurs joueurs. Le club de Menton a assuré ne pas "laisser passer ces agissements inadmissibles" et a porté plainte.

La "belle fête de football" s'est transformée en "drame". Après les violences qui ont mené à l'interruption d'un match de football amateur dans le quartier de l'Ariane à Nice entre le club de la compagnie générale des eaux de Nice (CASE) et l'Étoile de Menton ce dimanche 21 janvier, la présidente du club mentonnais a exprimé sa "colère" dans un post Facebook ce mercredi 24 janvier.

"C’est avec une grande colère et tristesse que je m’adresse à vous aujourd’hui" a commencé Pierrette Gambarini, avant de poursuivre: "Ce dimanche, le match qui nous opposait au CASE aurait dû être une belle fête de football. Nos joueurs ont été violemment agressés par une trentaine d’individus cagoulés, armés de battes, couteaux et tazer envahissant le terrain afin de nous lyncher."

Une trentaine de personnes ont fait irruption après 36 minutes de match, blessant plusieurs personnes. Selon nos informations, les cibles de cette attaque en plein match étaient plusieurs joueurs du club de Menton.

"Un chaos indescriptible"

La présidente du club mentonnais, qui a porté plainte, a dénoncé les circonstances qui ont mené au "drame", estimant que ses joueurs "auraient dû être protégés par les instances".

"Notre sécurité n’a pas été assurée par le district et par son représentant qui auraient dû s’assurer comme demandé que tous les accès soient fermés", a-t-elle fustigé sur le réseau social.

Le club a notamment avancé plusieurs "circonstances perturbantes" comme "la porte ouverte derrière les bancs de touche qui ont permis l’intrusion des individus", "l’horaire de ce match à 17h, le changement de terrain à la dernière minute," et enfin l’échauffement des joueurs au terrain opposé, obligeant les joueurs à traverser la foule.

"Déplorant un "chaos indescriptible", la présidente du club a aussi prévenu qu'elle ne "saura laisser passer ces agissements indamissibles dans notre société".

De son côté, le président du CASE football a aussi remis en cause la sécurité des installations et réclamé des mesures comme la mise en place de "boutons d'alerte" reliés directement aux forces de l'ordre.

Emilie Roussey