Soupçons d'agressions sexuelles au lycée Sasserno à Nice: les poursuites contre le proviseur abandonnées

Le parquet de Nice a abandonné les poursuites contre l'ancien proviseur du lycée Sasserno à Nice (Alpes-Maritimes), soupçonné d'agressions sexuelles et tentatives d'agressions sexuelles, selon France Bleu citant l'avocat du mis en cause, Philippe Soussi .
L’enquête de police a "démontré que de telles infractions n’existaient absolument pas et je peux vous dire que si le moindre commencement de preuve avait pu être retenu contre le chef d’établissement, le parquet, qui est intransigeant en la matière, n’aurait évidemment pas manqué de le poursuivre", assure son avocat.
Une enquête ouverte en octobre
Une enquête des chefs d'"agressions sexuelles", "tentatives d'agressions sexuelles" et "outrages sexistes par personnes abusant de l'autorité de ses fonctions", avait été ouverte en octobre dernier par le parquet de Nice après plusieurs lettres de dénonciation pour certaines anonymes, et pour d'autres signées par d'anciens et d'actuels membres du personnel de ce lycée privé catholique.
Ces dernières visaient le proviseur de l'établissement, à qui l'on reproche notamment sa "mauvaise gouvernance", ainsi que deux autres personnes. La tenue de propos à caractère sexuel et des faits de harcèlement sexuel était également pointés du doigt.
Le chef d'établissement avait alors été suspendu à titre conservatoire après l'ouverture de l'enquête avant d'être renvoyé par le diocèse.
Une "inhumanité absolue"
Pour l'avocat du responsable d'établissement, le diocèse a "fait preuve d'une inhumanité absolue", contrairement au parquet qui a blanchi le mis en cause et a "su faire preuve de discernement dans une affaire difficile".
Le chef d'établissement, "brisé par les accusations" dont il a fait l'objet, comparaîtra tout de même le 6 novembre prochain devant le tribunal de police pour le chef "d'outrages sexistes". Des faits "contestés" par l'accusé mais qui relèvent "d'une simple contravention", rappelle l'avocat.