"On fait le maximum": Vallauris poursuit ses chantiers pour rendre les routes moins accidentogènes après la mort de Kamilya

Près de dix mois après la mort de Kamilya percutée par un chauffard sur l'avenue du Tapis Vert à Vallauris, la mairie poursuit ses travaux pour sécuriser ses routes les plus accidentogènes.

Après la sécurisation de l'avenue du Tapis Vert à Vallauris (Alpes-Maritimes) où la petite Kamilya a été tuée par un motard, la ville va s'attaquer à une route plus dangereuse: l'avenue de la liberté à Golfe-Juan.

Invité de BFM Nice Côte d'Azur ce mercredi 4 juin, Kevin Luciano, le maire DVD de la commune a indiqué les travaux à venir dans les prochains jours. "Ces travaux vont commencer, là où il y a une largeur importante de voie. Nous allons essayer de faire des aménagements au milieu de la route pour que les gens puissent avoir des îlots centraux lorsqu'ils traversent", explique-t-il.

L'édile a reconnu ne pas pouvoir faire beaucoup plus. "C'est une route à très grande circulation et qu'il y a plusieurs dizaines de milliers de véhicules qui doivent passer et des convois majeurs, donc on est très contraints, on ne peut pas faire grand-chose", ajoute-t-il.

20 fois plus de contrôles de vitesse

Parmi les autres aménagements, le maire a évoqué la sécurisation d'un passage piéton sur le boulevard Jacques Ugo près de l'école Alphonse Daudet.

Kevin Luciano est revenu sur la sécurisation de l'avenue du Tapis Vert. 140.000 euros pour sécuriser les six passages piétons de cette voie. Les travaux avaient débuté en avril dernier.

"Elle n'est pas totalement sécurisée, on a fait avec ce qui était possible, c'est-à-dire des contraintes techniques très importantes, il n'est pas possible de rehausser les passages piétons, de mettre des dos d'âne parce qu'il y a plus de 5% de pente et que la réglementation l'interdit", indique-t-il précisant que la signalisation a été renforcée.

Enfin, le maire a mis en avant l'intensification des contrôles de vitesse. "Ils ont été multipliés par 20 sur les routes de la commune entre 2019 et 2024".

Florent Bascoul