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Nice: les tarifs des Lignes d'Azur augmenteront de plus de 10% à partir de juillet 2023

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Les tarifs des tickets à l'unité et des abonnements augmenteront à partir du mois de juillet. Des simplifications seront aussi faites sur les abonnements, mais les tarifs réduits et la gratuité pour certains usagers seront maintenus.

"Une hausse de 10%." Comme beaucoup d'autres grandes villes, la régie des transports niçois Lignes d'Azur va augmenter ses tarifs en 2023. Une augmentation prévue pour juillet, pour faire face à l'inflation, explique ce lundi Gaël Nofri, adjoint au maire et président de la Régie Lignes d'Azur, invité sur le plateau de BFM Nice Côte d'Azur.

"Nous sommes confrontés actuellement à une inflation record", rappelle-t-il, mentionnant une inflation de 10% au mois d'octobre, et de 19,6% sur l'énergie. Une hausse du coût de la vie qui se répercute sur les tarifs des transports en commun niçois.

L'abonnement annuel passe à 360 euros

À partir de juillet 2023, les trajets unitaires sur les Lignes d'Azur passeront ainsi de 1,50 euro à 1,70 euro. L'abonnement annuel sera également soumis à une augmentation: il passera de 326 euros à 360 euros.

"Nous maintenons les demi-tarifs, nous maintenons les gratuités qui existent", précise toutefois Gaël Nofri. Il ajoute que les abonnements seront désormais simplifiés, avec une option plein tarif et une option demi-tarif.

Si l'augmentation n'est pas nécessairement bienvenue pour les Niçois, Gaël Nofri assure que la Régie Lignes d'Azur reste "l'abonnement le moins cher des régies françaises."

"Je rappelle que Paris, que Marseille, que Lyon, que Lille sont plus chers que nous, et le seront encore demain", déclare Gaël Nofri, avançant que ces autres grandes villes proposent désormais des tarifs plus élevés que 1,70 euros pour les trajets unitaires.

L'élu explique que la situation économique compliquée demande de trouver un équilibre entre les économies réalisées en interne et les efforts financiers demandés aux usagers.

"Il est bien évident qu'il faut trouver un équilibre entre d'un côté, ce que paie le contribuable, mais de l'autre, ce que paie l'usager", déclare-t-il, assurant toutefois que la Régie a "fait un effort particulier pour ne pas impacter trop lourdement les abonnés".

Laurène Rocheteau