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Nice: le tribunal administratif enjoint la mairie de retirer les drapeaux israéliens de sa façade

Le drapeau israélien sur la façade de la mairie de Nice, en juin 2024.

Le drapeau israélien sur la façade de la mairie de Nice, en juin 2024. - BFM Nice Côte d'Azur

Depuis les attaques du 7-octobre, plusieurs drapeaux israéliens flottent sur la mairie de Nice. Après plusieurs recours déposés pour leur retrait, le tribunal administratif de Nice a tranché ce jeudi 26 juin.

Suite à plusieurs recours d'une dizaine de militants, le Tribunal Administratif a annoncé ce jeudi 26 juin, obliger la mairie de Nice à retirer les drapeaux israéliens hissés sur le fronton de l'édifice dans un délai de cinq jours.

Depuis les attaques meurtrières du 7 octobre 2023 en Israël, plusieurs drapeaux israéliens flottent sur la façade de la mairie de Nice. Malgré des appels au retrait de ces étendards par des associations et le préfet des Alpes-Maritimes, Laurent Hottiaux, le maire de la ville, Christian Estrosi (Horizons) avait répété qu'ils resteraient jusqu'au retour du dernier otage israélien de Gaza.

"Le seul message de ces drapeaux est un engagement de solidarité, humanitaire, en soutien aux victimes du terrorisme. Il n'y a aucun message politique", avait martelé l'avocate de la ville, Me Pauline de Fay, devant le tribunal.

À l'issue de l'examen en référé des recours contre ces drapeaux, le tribunal a finalement tranché en faveur des plaignants. Au fur et à mesure de l'intensification de la riposte israélienne à Gaza, ces drapeaux étaient devenus un point de crispation pour les militants pro-palestiniens niçois, qui manifestaient régulièrement pour demander leur retrait.

Un appel au rassemblement lancé par Estrosi

"Ce pavoisement, eu égard à sa persistance dans le temps, à l’ampleur prise par le conflit au Moyen-Orient et aux tensions mondiales existantes, ne peut être regardé comme un unique symbole de soutien aux otages mais doit également être regardé comme un soutien à l’État israélien et donc comme la revendication d’une opinion politique", a déclaré le Tribunal Administratif de Nice dans un communiqué.

Pour contester cette décision, le maire de la ville Christian Estrosi a invité ce jeudi 26 juin à un rassemblement à 11h30 devant l’Hôtel de Ville.

Orlane Edouard