Nice: la mise en place du stationnement payant dans le quartier de Chambrun divise les habitants

Le stationnement est désormais payant dans le quartier de Chambrun, dans le nord de Nice. Une décision prise par la mairie qui divise les riverains. Pour certains d’entre eux, la fin de la gratuité pour se garer est incompréhensible.
"Le problème c’est qu'on est dans une zone d’habitation, il n’y a pas tellement de commerces donc on ne comprend pas trop pourquoi le stationnement est devenu payant en plus il y a une augmentation de la taxe foncière donc ça fait un budget supplémentaire", déclare à BFM Nice Côte d’Azur, Paul, un habitant du quartier.
Éviter les "voitures ventouse"
D’autres habitants du lotissement voient cette mesure d’un bon œil. Pour eux, le stationnement payant permettrait de lutter contre le phénomène de la "voiture ventouse", les véhicules qui restent garés plus de sept jours sur un emplacement gratuit.
"C’est une bonne chose parce que moi j’ai mon père âgé qui habite dans le quartier et quand je viens pour lui faire les courses, je ne trouve pas de places. J’ai même écrit à la mairie", indique Véronique, une proche d’un habitant de Chambun.
Une mesure faite à la suite d’une concertation publique
De son côté, la mairie assure qu’elle n’a fait que respecter la volonté des riverains. Une consultation publique avait été lancée sur ce sujet en juin 2023. "On était arrivé d'avis négatif sur la totalité du périmètre concerné, c'est-à-dire Nice-Nord. Il n’y avait qu’une poche qui était positive, c'était celle de Chambrun-Alexandre Médecin", souligne auprès de BFM Nice Côte d’Azur, Gaël Nofri, adjoint au maire de Nice en charge du stationnement.
"Conformément à la volonté des gens qui se sont impliqués dans cette concertation qui ont fait l’effort d’y répondre et bien nous l’avons mis en place (le stationnement payant NDLR)", ajoute-t-il.
Les riverains mécontents estiment qu'une concertation n’était pas suffisante pour appliquer la mesure. Une pétition a été lancée sur Internet. Elle a déjà recueilli plus de 1.300 signatures.