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Nice: jugée pour apologie du terrorisme, l'activiste Amira Z. condamnée à trois ans de prison

La justice représentée. (Photo d'illustration)

La justice représentée. (Photo d'illustration) - Michael Coghlan - CC - Flickr

Amira Z. a été condamnée, ce lundi 4 novembre, à trois ans de prison dont un an ferme avec un aménagement possible sous bracelet électronique et deux avec sursis.

L'activiste Amira Z. a été condamnée, ce lundi 4 novembre, à trois ans de prison dont deux avec sursis et un an ferme avec un aménagement de peine possible sous bracelet électronique.

Le tribunal l’a reconnue coupable de 13 infractions, dont l’apologie du terrorisme. Jugée à Nice, la militante était aussi poursuivie pour apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine sur les réseaux sociaux.

L'activiste a aussi été condamnée à 10 ans d'inéligibilité et à des dommages et intérêts d'un montant total de 7.500 euros. Son ordinateur a été confisqué.

Le CRIF partie civile lors du procès

Lors du procès, la cours était revenue sur une série de tweets à l'origine des accusations où on pouvait notamment lire "Le 7 octobre, c'est de la légitime défense pour les Palestiniens" ou encore "Le Hamas n'a pas terminé son travail."

Sur X, la militante pro-palestinienne aurait également mentionné Yahya Sinouar, ex-chef du Hamas tué à Gaza, en le qualifiant de "chef de la résistance."

Des propos qui avaient choqué la communauté juive. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) s'est d'ailleurs constitué partie civile dans ce dossier, ainsi que l'Organisation Juive Européenne et la LICRA.

Lors de son jugement, Amira Z., en pleurs, avait dit regretter ses tweets. 30 mois d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis simple avaient été requis, soit un an de prison ferme avec possibilité de bracelet électronique et également une privation du droit d'éligibilité pendant dix ans.

Stéphanie Chardavoine avec Sylvain Allemand