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Nice: un an de prison ferme requis contre l'activiste Amira Z., jugée pour apologie du terrorisme

(Photo d'illustration)

(Photo d'illustration) - AFP

Le jugement sera rendu le 4 novembre prochain. L'activiste reste pour l'heure en détention provisoire.

L'activiste Amira Z. reste en détention provisoire ce lundi 21 octobre. Le procès a eu lieu cet après-midi à Nice. La cour est revenue sur une série de tweets à l'origine des accusations où on peut notamment lire "Le 7 octobre, c'est de la légitime défense pour les Palestiniens" ou encore "Le Hamas n'a pas terminé son travail."

La militante est notamment poursuivie pour apologie du terrorisme, apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine sur les réseaux sociaux. Elle est accusée de 13 infractions au total.

Elle aurait également mentionné Yahya Sinouar, ex-chef du Hamas, en le qualifiant de "chef de la résistance."

Quatre parties civiles

Ces propos ont choqué la communauté juive. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) s'est d'ailleurs constitué partie civile dans ce dossier, ainsi que l'Organisation Juive Européenne et la LICRA. Il y a au total quatre parties civiles.

Lors de l'audience, Amira Z., en pleurs, a dit regretter ses tweets. "Je ne doute pas que mes tweets ont affecté la communauté juive et je m'en excuse", a t-elle indiquée.

Le parquet a eu du mal à croire à sa sincérité. 30 mois d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis simple ont été réquisitionnés, soit un an de prison ferme avec possibilité de bracelet électronique et également une privation du droit d'éligibilité pendant dix ans.

La militante est en détention provisoire depuis le 20 septembre dernier et reste donc en cellule. Le jugement est mis en délibéré et sera rendu le 4 novembre prochain. Son procès pour la levée de sa détention provisoire est prévu à la cour d'Aix-en-Provence ce jeudi 24 octobre.

Manon Aversa avec Alicia Foricher