Nice: un homme retrouvé mort après des tirs dans le quartier Roquebillière, un suspect interpellé

Une opération de police a été menée tôt ce samedi 1er février dans le quartier Roquebillère à Nice (Alpes-Maritimes). Des tirs ont été entendus et un homme a été retrouvé mort.

Un homme a été retrouvé mort dans le quartier Roquebillière à Nice (Alpes-Maritimes), dans la nuit du vendredi 31 janvier à ce samedi 1er février, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès d'une source policière.

Selon le parquet de Nice, la victime, née en 1994 et connue des services de police et de la justice, a été découverte "à proximité d’une chaise utilisée par un guetteur du point de vente de stupéfiants".

Un homme interpellé et placé en garde à vue

Selon nos informations, une opération de police a été menée vers 1 heure du matin. Des tirs ont été entendus à proximité d’un point de vente de produits stupéfiants situé dans le quartier Roquebillière.

Le parquet de Nice précise qu'un équipage de la Bac de Nice, présente à proximité des faits, a alors repéré un homme en fuite. Elle s'est mise à sa poursuite, mais il a refusé d'arrêter sa course et a sorti un fusil à pompe de sa veste.

Il a pointé l'arme dans la direction d'un policier, ce dernier a fait usage de son arme de service sans l'atteindre. L'homme, né en 2004 et connu de la justice pour des faits de vol avec arme et extorsion, a été interpellé et placé en garde à vue. Cette dernière pourrait durer jusqu'à 96 heures. Les forces de l'ordre ont saisi sur lui un fusil à pompe et des munitions.

L'hypothèse d'un échange de tirs envisagée

Concernant la victime, les premières constatations médico-légales ont permis "d’envisager que la victime avait été atteinte par deux tirs de munitions calibre 12 pouvant correspondre à l’arme saisie sur l’individu en fuite", indique le parquet.

Cette même source précise que trois étuis de munitions calibre 12 et cinq étuis de calibre 9 mm ont été découverts sur plusieurs dizaines de mètres. L'hypothèse d'échanges de tirs est envisagée.

Une enquête a été ouverte des chefs de meurtre en bande organisée est confiée au Service Interdépartemental de la Police Judiciaire des Alpes-Maritimes.

"Des moyens supplémentaires" réclamés par le maire de Nice

Sur X, le maire de la ville de Nice Christian Estrosi a salué "le courage et le professionnalisme de la police municipale de Nice et de la police nationale". "Lundi, je rencontrerai Bruno Retailleau, pour réclamer des moyens supplémentaires afin de garantir la sécurité des Niçois", poursuit-il.

Le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a rappelé sur son compte X qu'il avait écrit au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, il y a deux jours, pour l'alerter sur la "dégradation de la sécurité (...) aggravée par la diminution du nombre de policiers" à Nice.

Il ajoute: "L’inaction a un prix, et ce sont les Niçois qui en paient les conséquences".

Nicolas Galup et Solenne Bertrand