Métropole de Nice: la majorité assure qu'il n'y aura pas de hausse des impôts locaux en 2024

Taxe foncière, taxe d'habitation sur les résidences secondaires… La majorité niçoise le promet, par la voix de son président de la commission des finances: "Il n'y aura pas d'augmentation des taux de fiscalité en 2024 sur la métropole."
Au-delà de cette annonce, tout en poursuivant le désendettement, la collectivité assure qu'elle a pour objectif de réinvestir dans différents projets comme la reconstruction des vallées, ou bien encore le projet de station d'épuration Haliotis 2, dont l'investissement s'élève à près de 700 millions d'euros.
"Le deuxième point, c'est un niveau d'investissement exceptionnellement élevé, avec 470 millions d'euros prévus en matières consolidées ce qui est plus que ce que nous faisons habituellement", révèle à BFM Nice Côte d'Azur Philippe Pradal, président (Horizons) de la commission des finances de la métropole.
D'après Philippe Pradal, cet investissement représente une hausse d'un montant d'environ 70 millions d'euros. Cette politique peut être attribuée au fait que la région, considérée comme dynamique et attractive pour les investisseurs, peut envisager une hausse des recettes estimée à 5% en comparaison avec 2023.
L'opposition en veut plus sur les logements sociaux
Le budget de l'année sera voté dans les prochaines semaines au sein de la métropole Nice Côte d'Azur. Mais en amont de ce vote, du côté de l'opposition écologiste notamment, des regrets se placent dans le fait que l'accès au logement ne soit pas élevé à un rang prioritaire aux yeux de la métropole.
"Pour se loger à Nice, il faut être un cadre de haut niveau car si vous êtes enseignant, policier ou aide-soignant, vous ne trouvez pas de logement à moins de 700, 800 euros par mois", affirme Juliette Chesnel-Le Roux, présidente des élus d'opposition écologistes à la métropole Nice Côte d'Azur.
"Il y a pas moins de 24.000 demandes de logements sociaux qui sont faites et qui ne sont pas pourvues, à peine 2.000 sont pourvues", continue-t-elle sur BFM Nice Côte d'Azur.
La prévention de l'alcoolémie et de la prise de produits stupéfiants par les chauffeurs de bus représente une autre préoccupation pour la majorité à la tête de la métropole, des tests de dépistage aléatoires étant déjà prévus auprès des 900 chauffeurs du réseau. La métropole réfléchit aussi à mettre en place des éthylotests anti-démarrage, sans mesures concrètes à ce jour.