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Législatives: en visite à Nice, Edouard Philippe demande une majorité "stable et solide"

Le maire du Havre et ancien Premier ministre Edouard Philippe, le 7 mai 2022

Le maire du Havre et ancien Premier ministre Edouard Philippe, le 7 mai 2022 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

À quatre jours du premier tour des élections législatives, l'ancien Premier ministre organise un meeting ce mercredi soir à Nice.

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe, venu soutenir les candidats de la majorité présidentielle à Nice, a appelé mercredi à élire "une majorité stable et solide", désignant comme adversaire Jean-Luc Mélenchon.

"Pour faire face à cette période périlleuse, il faut envoyer à l'Assemblée nationale une majorité stable et solide", a déclaré M. Philippe lors d'une réuion publique à l'issue d'une journée où il s'est rendu dans plusieurs circonscriptions des Alpes-Maritimes.

"Je ne dis pas qu'il faut donner une majorité servile, mais qu'elle soit stable et cohérente avec le choix fait il y a deux mois de réélire le président de la République" et qu'elle "permette de gouverner le pays", a ajouté l'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron, qui a pris la parole après Christian Estrosi, maire ex-LR de Nice.

"On peut en rire ou en pleurer"

Sans citer nommément M. Mélenchon, devenu l'adversaire numéro un de la Macronie, le patron du parti Horizons s'en est pris à ses propositions de nationaliser les banques ou de désarmer la police. "Devant ce qu'il appelle la violence policière, il (Mélenchon, ndlr) nous dit de désarmer les policiers...on peut en rire ou en pleurer".

"La troisième proposition, la plus dérangeante, c'est l'idée de désobéissance face aux règles européennes (...) En réalité, l'objet c'est de détruire l'Europe. Je ne sais pas si c'est l'objet, mais ce sera l'effet", a-t-il ajouté, devant l'ensemble des candidats de la majorité présidentielle aux législatives dans le département.

Interrogé sur les sondages qui placent la majorité présidentielle en tête en nombre de sièges mais sans garantie d'une majorité absolue, M. Philippe, en marge de la réunion publique, a répondu à des journalistes que "les sondages on n'en a rien à faire et il ne faut pas les regarder. Quand on fait campagne on dit qui on est et ce qu'on veut faire".

S. B. avec AFP