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La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Air-France KLM travaillent "à une reconfiguration des dessertes" depuis Orly

Air France (illustration)

Air France (illustration) - AFP

Le maire de Nice, la présidente du groupe d'Air-France KLM et le président de la région Sud ont assuré dans un communiqué commun ce mardi 14 novembre travailler ensemble "pour des solutions de desserte de qualité" depuis l'aéroport d'Orly assurées par Transavia.

La liaison entre Paris Orly et Nice continuera-t-elle d'être assurée? Dans un communiqué commun transmis ce mercredi 15 novembre, le groupe d'Air-France KLM et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur assurent travailler de concert pour "des solutions de desserte de qualité" par la compagnie Transavia.

La compagnie aérienne française avait annoncé le 18 octobre dernier ne plus assurer des liaisons depuis l'aéroport d'Orly en 2026 afin de regrouper ses activités à Roissy Charles de Gaulle. "Entre 2019 et 2023, le trafic sur les liaisons domestiques au départ d’Orly a baissé de 40%, et même de 60% pour les allers-retours journée. Cette évolution des comportements de voyage a un impact fort sur les performances économiques de ces routes", indique le groupe Air-France KLM.

"En prenant en compte l’augmentation du nombre de vols proposés au départ de Paris-Charles de Gaulle et la mise en place de vols Transavia au départ de Paris Orly, les capacités du groupe entre Paris et Marseille, Nice et Toulouse seraient maintenues à hauteur de 90% de leur niveau actuel", précise le groupe.

Air-France KLM restera ainsi présent au sein de l'aéroport historique de Paris mais seulement avec sa filiale à bas coût Transavia. Une annonce qualifiée de "honteuse et scandaleuse" par le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, qui avait assuré saisir la Première ministre à ce propos.

"Une démarche commune"

Les interlocuteurs affirment ainsi mener une "démarche commune, avec le plein soutien du ministre des Transports, pour accompagner la reconfiguration des dessertes" vers Marseille et Nice, qui sera assurée par la compagnie Transavia.

Tout en précisant "être conscients du moment charnière que vit le transport aérien", ils expliquent aussi prendre en compte les différences de territoire. "L'absence d'une offre ferroviaire à grande vitesse vers la capitale pose une question centrale d’aménagement du territoire et de connexion entre Paris et les Alpes-Maritimes et la Principauté de Monaco", est-il indiqué.

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Des pistes de réflexion prioritaires

Pour remédier aux questionnements depuis l'annonce de la compagnie aérienne, plusieurs pistes ont été définies comme prioritaires par le président de région Renaud Muselier, le maire de Nice Christrian Estrosi et la présidente du groupe d'Air-France KLM, Anne-Marie Couderc. Ils insistent ainsi sur "le maintien d'une offre aérienne consistante" entre Orly, Marseille et Nice, avec "des engagements en terme de qualité, fiabilité et robustesse".

Le prix de ses abonnements et offres tarifaires font aussi partie des pistes de travail prioritaire comme les "garanties en matière d'emploi pour les personnels" des aéroports concernés. Actuellement, ce sont 500 salariés d'Air France qui travaillent sur la base d'Orly et qui vont se voir proposer des postes à Roissy ou sur d'autres bases.

Juliette Vignaud