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Grasse: la porte de l'hôtel de ville dégradée par des opposants au 49.3, le maire porte plainte

Des tags ont été constatés sur la porte de l'Hôtel de ville de Grasse le 20 mars 2023

Des tags ont été constatés sur la porte de l'Hôtel de ville de Grasse le 20 mars 2023 - Jérôme Viaud

Plusieurs dégradations ont été constatées à travers la ville, a indiqué Jérôme Viaud sur ses réseaux sociaux. Le maire condamne avec fermeté ces actes.

"49.3, c'est mort". Dans la nuit de ce lundi, la porte de l'Hôtel de ville de Grasse a été taguée de ces mots, accompagnés du symbole anarchiste. Des dégradations de ce type ont été observées dans plusieurs endroits de Grasse par la police municipale, notamment des édifices communaux, indique l'édile de la ville Jérôme Viaud.

Ces tags font suite à l'utilisation de l'article 49.3 par le gouvernement jeudi dernier, afin de faire passer le projet de réforme des retraites. Plusieurs manifestations ont ensuite eu lieu au cours des jours qui ont suivi partout en France.

"À l'encontre des principes républicains"

Des actes de "vandalisme et de violence" que condamne "avec la plus grande fermeté" le maire de la ville, Jérôme Viaud. Ce sont des actions qui selon lui "ne peuvent être toléré[e]s dans l'espace public" et "vont à l'encontre des principes républicains".

En conséquence, l'édile a décidé de déposer plainte au commissariat de police nationale, a-t-il indiqué dans un post sur Facebook. "Les polices nationale et municipale ont immédiatement diligenté une enquête afin de rechercher l'identité des contrevenants", a précisé Jérôme Viaud.

Interrogé sur ces dégradations sur le plateau de BFM Nice Côte d'Azur, Stéphane Gauberti, responsable CGT Santé au CHU de Nice, a réagit au sujet de ces actes qui se multiplient en France depuis le recours au 49.3 par le gouvernement.

"À force de ne pas entendre ce que demande le peuple, le peuple va se réveiller et se mettre en action. Et là, effectivement, on risque de ne plus rien maîtriser du tout", explique-t-il.

Si les syndicats "maîtrisent la mobilisation", la colère gronde et l'intersyndicale ne peut pas tout maîtriser, estime Stéphane Gauberti. "Maintenant si ça déborde, c'est le gouvernement qui en prendra la responsabilité."

Les équipes du service de la proximité de Grasse ont quant à eux déjà commencé le nettoyage du mobilier urbain dégradé, a précisé le maire.

Juliette Moreau Alvarez