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Côte d'Azur: des températures au-dessus des normales et des précipitations inégales au mois de juin

Un thermomètre (photo d'illustration).

Un thermomètre (photo d'illustration). - Damien MEYER / AFP

Le mois de juin 2023 a été marqué par des températures supérieures aux normales de saison sur la Côte d'Azur, mais également de grandes disparités en termes de précipitations.

Des températures très élevées. Le mois de juin 2023 a été le second mois de juin le plus chaud de l'histoire au niveau national derrière celui de l'année 2003, selon les relevés de Météo-France.

Si le phénomène a été particulièrement marqué dans le nord de la France et en région parisienne, le Sud-Est n'est pas en reste, avec des températures au-dessus des normales de saison.

+2,4°C pour les températures maximales

À Cannes, les températures maximales relevées au mois de juin ont été bien supérieures aux normales de saison. Météo France enregistre ainsi des températures maximales d'en moyenne 27°C, soit 2,4°C de plus que les normales de saison.

Le phénomène a été légèrement moins marqué à Nice, où les moyennes des températures maximales ont atteint 25,9°C, soit tout de même 1,6°C de plus que les normales.

Mais c'est au niveau des températures minimales que cet écart est le plus flagrant. À Nice, Météo France a relevé des températures minimales de 20,6°C en moyenne, soit 3,1°C de plus que les normales de saison.

En revanche, le taux d'ensoleillement relevé au cours de ce mois de juin est plus faible qu'à l'ordinaire. Nice a ainsi enregistré 287 heures et 40 minutes de soleil, soit une baisse de 6% par rapport à la moyenne d'ensoleillement de juin.

De la pluie de façon très inégale

Le mois de juin 2023 a également marqué une grande disparité en termes de pluie sur la Côte d'Azur. Les épisodes orageux ont été importants au cours du mois, qui est par ailleurs le deuxième mois le plus foudroyé derrière juin 1997.

Avec des épisodes orageux parfois très localisés sur la Côte d'Azur, la pluie tombée n'a toutefois pas atteint la même étendue et la même intensité sur tout le territoire. Les zones épargnées par les orages enregistrent ainsi un grand déficit de précipitations.

À Nice, il est tombé 19,8 mm de pluie au cours du mois de juin, soit un déficit de pluviométrie de 42% par rapport aux normales sur cette période. En revanche, Cannes a enregistré un excédent de pluie de 188%, avec 89,4 mm de précipitations au cours du mois.

De la pluie bienvenue pour les sols mais qui ne suffit pas à enrayer la sécheresse qui touche le Sud-Est depuis le début de l'année, précise Météo France. Car si l'indice d'humidité des sols est pour le moment haut en raison des récentes pluies, la pluviométrie reste déficitaire sur le territoire.

"Sur l'année hydrologique en cours, le déficit de précipitations est généralisé, sauf en Corse et nord PACA", indique Météo-France sur Twitter. "Il est particulièrement fort du Roussillon aux Cévennes et sur la Côte d'Azur, et ne sera pas rattrapé d'ici la fin de l'été."

Kévin Floury avec Laurène Rocheteau